Extrait d’une lettre de Paris, du 18 Oct.
On écrit de Moscou, que dans la première
semaine de Juin, il y est arrivé un homme
qui disoit s’appeler Schmidt, et être natif de
Wurtzbourg. Cet homme, que de fortes rai-
sons font soupçonner d’être Anglais de nation,
et de porter un nom supposé, étoit accom-
pagné d’un aide-de-camp du prince d’Olden-
bourg, qui avoit aussi pris un autre nom.
Tous deux s’établirent dans une maison située
à Woronzoff, à quatre werstes de Moscou,
vers le chemin de Kalouga. Peu de jours
après leur établissement dans cette maison,
plus de cinq cents ouvriers y étoient déjà
réunis; des gardes furent places aux portes,
et l’on interdit l’entrée de la maison à qui-
conque n’y étoit pas employé. Les directeurs
de cet atelier firent alors la demande d’une
quantité énorme de limaille de fer, et l’on
commanda au fabricant nommé Preitre pour
45000 roubles d’huile de vitriol. Preitre fit
bientôt sa première livraison, et reçut comp-
tant 20000 roubles; sa seconde livraison, qui
est de 1500 pouds, se trouve encore à sa fa-
brique éloignée de Moscou d’environ qua-
rante werstes; elle ètoit à la disposition du
gouverneur Rostopchin. Celui-ci publia, le
4 Septembre, un avertissement pour que le
peuple ne s’effrayât pas d’une explosion qui
pourroit avoir lieu le lendemain; c’étoit,
disoit-il, l’essai d’une machine inventée pour
exterminer l’armèe française, et l’on etoit sûr
du sucdés. La machine ne fut préte que le 8;
on en fit l’essai le même jour; mais cette
espèce de ballon ne put quitter la terre. Le
bruit se répandit alors qu’on travaillot à y
faire des changemens, et peu de jours après,
les habitans apprirent qu'on avoit à
Schreiben aus Paris, vom 13 October.
Aus Moscau wird gemeldet, daß in der erſten
Woche des Junii daſelbſt ein Menſch angekommen,
der, wie er ſagte, Schmidt hieße und aus Wuͤrz-
burg gebuͤrtig ſey. Dieſer Menſch, der, wie man
ſtarke Urſache zu glauben hat, ein Englaͤnder war,
und einen falſchen Namen fuͤhrte, war von einem
Adjutanten des Prinzen von Oldenburg begleitet,
der auch einen andern Namen angenommen hatte.
Beyde ließen ſich in einem Hauſe zu Woronzow,
4 Werſte von Moscau, auf dem Wege nach Ka-
luga nieder. Wenige Tage nach ihrer Niederlaſ-
ſung in dieſem Hauſe waren daſelbſt ſchon 500
Arbeiter verſammelt. Es wurden Wachen an die
Th u uͤ ren geſtellt, und man v r e rbot jedem den Eingang
in das Haus, der darin nicht angeſtellt war. Die
Directeurs dieſer Werkſtaͤtte verlangten nun eine
ungeheure Quantitaͤt Eiſenſpaͤne, und dem Fabri-
kanten, Namens Preitre, wurde aufgetragen, fuͤr
45000 Rub. Vitriol-Oel zu liefern. Preitre ſandte
bald ſeine erſte Lieferung ab und erhielt baar
20000 Rubel. Seine zweyte Lieferung von 1500
Puds befindet ſich noch auf ſeiner Fabrik, die un-
gefaͤhr 40 Werſte von Moscau liegt; ſie war zur
Dispoſition des Gouverneurs Roſtopſchin. Die-
ſer machte unterm 4ten September bekannt, daß
ſich das Volk nicht vor einer Exploſion erſchrecken
moͤchte, die am folgenden Tage ſtatt finden koͤnnte.
Es ſey, ſagte er, der Verſuch einer Maſchine, um
die Franzoͤſ. Armee auszurotten, und man war
des Erfolgs gewiß. Die Maſchine war erſt am
8ten bereit. Man machte den Verſuch damit am
ſe i l bigen Tage; allein dieſe Art. Ballon konnte
nicht von der Erde aufſteigen. Nun verbreitete
ſich das Geruͤcht, daß man beſchaͤftigt ſey, Veraͤn-
derungen dabey anzubringen, und wenige Tage
nachher erfuhren die Einwohner, daß man dieſem
Project entſagt habe, um ſich mit der Verferti-
ce projet pour s’occuper de la fabrication d’ar-
tifices destinés a incendier la ville, si notre
armée se présentoit pour l’occuper.
Il paroit que le soi-disant Schmidt étoit ar-
rivé de Vienne, muni de passe-ports pour
entrer en Russie, et de lettres de crédit qui
lui avoient été remises par le ministre russe
près la cour impériale d’Autriche. Il n’a
quitté Moscou que deux ou trois jours après
l’éntrée victorieuse de la Grande-Armee dans
cette capitale.
S. Exc., Mgr. le duc de Feltre, ministre de
la guerre, a commandé à M. Charles Albert,
mécanicien, cinq cents moulins portatifs desti-
nés pour la grande armée. Ces cinq cents
moulins ont été confectionnés en trente-un
jours, et expédiés en poste par les fourgons
de la garde imperiale. M. Albert, pour té-
moigner sa satisfaction aux ouvriers qui ont
concouru à ces travaux, leur a donné le bou-
quet des moulins dimanche dernier, jour mé-
morable de réjouissance publique pour la prise
de Moscou. Le banquet a eu lieu dans la
vaste cour des petites écuries, devant les ate-
liers de construction, où plusieurs centaines
d’artistes et d’ouvriers ont été réunis. M.
Albert a porté entre autres les toast suivans:
A Napoléon-le-Grand, puissent ses aigles
victorieuses planer sur toutes les capitales de
l’Europe.
A la grande armée, puisse la continuation
de ses victoires soumettre le dernier des en-
nemis de la France et du repos du monde.
Chacun des convives a été servi d’un mor-
ceau de pain dont la farine a été faite par
ces monlins.
Le physicien Robertson est arrivé de Vienne
à Liége, sa ville natale. Il se propose d’y
faire sa 48e ascension aerostatique.
Mad. la duchesse d’Otrante, épouse de M.
le sénateur duc d’Otrante, est morte, le 9 de
ce mois, dans sa terre de Ferriéres, départe-
ment de Seine et Mare.
Avis du gouverneur-général de Moscou.
L’Empereur m’a contié le soin de faire
établir un ballon qui sera assez fort pour en-
lever 50 hommes qui le dirigeront dans tous
sens avec et contre le vent. Vous saurez un
jour ce qui résultera de ce ballon, et vous
vous en réjouirez. Si le tems est beau de-
main ou après, j’en ferai faire l’épreuve chez
moi. Je vous en avertis, afin qu’en le vo-
yant vous ne pensiez pas qu’il vient du scélé- rat. Il est fait au contraire pour sa perte.
Le général Platoff, supposant que S. M.
l’Empereur était déjà ici, est arrivé à Moscou
et s’est rendu directement chez moi. Il re-
part ce soir pour l’armée, afin d’être à tems
pour la bataille, et pour chanter des Te
Deum.
Extraits des gazettes de Moscou.
Moscou, le 23 Juillet (4 Août) 1812.
Le commandant en chef des armées russes,
prince Kutusoff, conformément aux devoirs
gung von Feuerwerken zu beſchaͤftigen, die be-
ſtimmt worden, die Stadt in Brand zu ſtecken,
wenn unſere Armee ſie einnehmen wolle.
Es ſcheint, daß der angebliche Schmidt von
Wien angekommen war, mit Paͤſſen nach Rußland
und mit Creditbriefen verſehen, die ihm von dem
Ruß. Geſandten bey dem Kayſerl. Oeſterreichiſchen
Hofe zugeſtellt waren. Erſt 2 bis 3 Tage nach
dem ſiegreichen Einzuge der großen Armee in dieſe
Ha ut upt ſtadt hatte er Moscau verlaſſen.
Se. Exc., der Kriegsminiſter, Herzog von Feltre,
hatte dem Mechanicus, Hrn. Charles Albert, die
Verfertigung von 500 tragbaren Kornmuͤhlen fuͤr
die große Armee aufgetragen. Dieſe 500 Muͤhlen
ſind in 31 Tagen verfertigt und auf den Wagen
der Kayſerl. Garde zur großen Armee abgeſandt
worden. Um den Leuten, die an den Arbeiten
Theil genommen, ſeine Zufriedenheit zu bezeugen,
gab ihnen Herr Albert letzten Sonntag, am Tage
wegen der oͤffentlichen Freudensbezeugungen uͤber
die Einnahme von Moscau, das Muͤhlenfeſt. Das
Banquet ward in dem großen Hofe der kleinen
Pferdeſtaͤlle vor den Bauwerkſtaͤtten gegeben, wo
mehrere hundert Arbeitsleute verſammelt waren.
Herr Albert brachte unter andern folgende Toaſts
aus:
Napoleon der Große! Moͤgen ſeine ſiegreichen
Adler uͤber alle Hauptſtaͤdte Europa’s ſchweben!
Der großen Armee! Moͤgen ihre fortdauernden
Siege bald den letzten Feind Frankreichs und der
Ruhe der Welt unterwerfen!
Einem jeden der Gaͤſte ward unter andern ein
Stuͤck Brodt gereicht, wovon das Mehl durch jene
Muͤhlen gemahlen worden.
Der Aeronaut Robertſon iſt von Wien zu Luͤt-
tich, ſeiner Geburtsſtadt, angekommen. Er will
daſelbſt ſeine 48ſte Luftfahrt halten.
Die Frau Herzogin von Otrante iſt am 9ten
dieſes auf ihrem Landſitze Ferrieres im Seine-
und Marne-Departement geſtorben.
Bekanntmachung des General-Gouverneurs
von Moscau.
Der Kayſer hat mir die Sorge uͤbertragen, einen
Ballon verfertigen zu laſſen, der ſtark genug iſt,
50 Mann in ſich zu faſſen, die ihn in jeder Rich-
tung mit und gegen den Wind dirigiren werden.
Jhr werdet dereinſt die Folgen dieſes Ballons er-
fahren und euch daruͤber freuen. Jſt morgen oder
uͤbermorgen das Wetter guͤnſtig, ſo werde ich einen
Verſuch damit bey mir anſtellen laſſen. Jch be-
nachrichtige euch davon, damit, wenn ihr ihn ſeht,
ihr nicht glaubt, daß er von dem Boͤſewicht her-
kommt. Er iſt vielmehr zu deſſen Verderben ver-
fertigt worden.
Da General Platow glaubte, daß Se. Majeſtaͤt
der Kayſer ſchon hier waͤre, ſo iſt er zu Moscau
angekommen und hat ſich directe zu mir begeben.
Er reiſete dieſen Abend wieder zur Armee ab, um
bey Zeiten bey der Schlacht zu ſeyn und um Te
Deum zu ſingen.
Aus den Zeitungen von Moscau.
Moscau, den 23 Julii (4 Aug.) 1812.
Der Oberbefehlshaber der Ruß. Armeen, Fuͤrſt
d’un chrétien, se rendit la veille de son dé-
part pour les armées, à l’église métropoli-
taine de Kazan, pour y implorer l’aide du
Très-Haut. Après le Te Deum, l’archi-prêtre
remit à ce grand capitaine des guerriers de
la Russie une sainte croix et l’aspergea de
la sainte eau bénite. Après quoi, il lui fit
hommage d’une belle image de Notre-Dame de
Kazan, enrichie d’ornemens en or. L’homme
célèbre, pénétré de la foi ayant reçu cette
sainte offrande, la suspendit à son cou, en
implorant avec beaucoup de ferveur la bé-
nédiction du Tout-Puissant. Cependant le
temple se remplissait d’une foule immense
de peuple qui, versant des larmes de joie et
d’attendrissement, bénissait ce héros prêt à
partir. Tous élevaient avec vénération vers
le ciel leurs voeux et leurs bénédictions pour
le monarque sacré qui daigné confier la con-
duite des braves guerriers de la Russie à ce
grand-homme si expérimenté dans l’art de
la guerre, et vrai fils de la patrie. Tous les
coeurs étaient pleins d’une ferme confiance
dans les armes russes.
Bulletin du gouverneur-général de Moscou.
S. A. S. le prince Kutusoff, afin de se
réunir plus tôt aux troupes qui allaient le re-
joindre, a quitté Mojaisk pour venir occuper
un endroit fortifié, où il est probable que
l’ennemi ne se présentera pas de si tôt. On
va envoyer un prince 48 canons avec des mu-
nitions. Il dit qu’il défendra Moscou jusqu’à
la dernèire goutte de son sang, et qu’il est
prêt à se battre même dans les rues de cette
ville. On a fermé les tribunaux; mais que
cela ne vous inquiéte point, mes amis, il faut
mettre les affaires en ordre. Nous n’avons
pas besoin de tribunaux pour faire le procès
au scélérat; si cependant ils me devenanient
nécessaires, je prendrais des jeunes gens de
la ville et de la campagne. Dans deux ou
trois jours je donnerai le signal. Armez-vous
bien de haches et de piques, et si vous vou-
lez faire mieux, prenez des fourches à trois
dents. Le Français n’est pas plus lourd
qu’une gerbe de blé. Demain j’irai voir les
blessés à l’hôpital Sainte-Catherine; j’y ferai
dire une messe et bénir l’eau bour leur
prompte guérison. Pour moi je me porte
bien; j’avais mal à un oeil, mais maintenant
je peux très-bien voir des deux.
Signé: Comte Rastopschin.
Moscou, 30 Août (11 Septembre) 1812.
Copenhague, le 29 Septembre.
On savait depuis long-tems combien les
Russes trahissaient la verité sans aucune es-
pèce de ménagement dans leurs relations offi-
cielles; mais ils n’avaient jamais été aussi
loin qu’ils viennent de le faire dans la rela-
tion publiée par la Gazette de Saint-Peters-
bourg du 13 Septembre, de la grande bataille
de la Moskwa. Nous venons de recevoir
cette piece vraiement curieuse, et nous nous
empressons de la mettre sous les yeux de nos
lecteurs.
Kutuſow, begab ſich, den Pflichten eines Chriſten
gemaͤß, am Tage vor ſeiner Abreiſe zu den Ar-
meen, nach der Metropolitan-Kirche von Kaſan,
um daſelbſt den Beyſtand des Allerhoͤchſten anzu-
ſtehen. Nach dem Te Deum uͤbergab der Erz-
prieſter dieſem großen Feldherrn der Rußiſchen
Krieger ein heiliges Kreuz, und beſprengte es mit
Weihwaſſer. Hierauf verehrte er ihm ein ſchoͤnes
Bild der heiligen Mutter von Kaſan mit goldnen
Zierrathen beſetzt. Von dem Glauben durchdrun-
gen, empfieng dieſer beruͤhmte Mann dieſes heilige
Opfer, hieng es um ſeinen Hals und flehte in-
bruͤnſtig um den Segen des Allmaͤchtigen. Jn-
deſſen fuͤllte ſich die Kirche mit einer unendlichen
Menge Menſchen, welche Thraͤnen der Freude und
Ruͤhrung vergoſſen und den Helden ſegneten, der
im Begriff ſtand, abzureiſen. Alle erhoben vereh-
rungsvoll ihre Wuͤnſche und Segnungen zum Him-
mel fuͤr den Monarchen, der geruhet hat, die Lei-
tung der braven Krieger Rußlands, dieſem großen,
in der Kriegskunſt ſo erfahrnen Manne und wah-
ren Sohne Rußlands anzuvertrauen. Aller Her-
zen voll feſten Zutrauens auf die Rußiſchen Waffen.
Bulletin uͤber die Schlacht an der Moskwa.
S. D. der Fuͤrſt Kutuſoff hat, um ſich deſto
eher mit den zu ihm ſtoßenden Truppen vereinigen
zu koͤnnen und eine feſte Stellung da zu nehmen,
wo es wahrſcheinlich iſt, daß der Feind nicht ſo
leicht hinkommen wird, Mojaisk verlaſſen. Man
wird dem Fuͤrſten 48 Kanonen ſchicken. Er ſagt,
er werde Moskwa bis auf den letzten Blutstropfen
vertheidigen, und ſey entſchloſſen, ſich ſelbſt in den
Straßen von Moskwa zu ſchlagen. Die Gerichts-
hoͤfe ſind geſchloſſen; aber meine Freunde, laßt
euch das nicht beunruhigen. Wir brauchen keine
Gerichtshoͤfe, um dem Boͤſewicht den Prozeß zu
machen; ſollte ich dennoch deren beduͤrfen, ſo wuͤrde
ich dazu junge Leute aus der Stadt und vom Lande
nehmen. Jn zwey oder drey Tagen werde ich das
Signal geben. Dann bewaffnet euch mit Hacken
und Piken, oder wollt ihr noch beſſer thun, ſo
nehmt Heugabeln mit drey Zacken. Ein Franzoſe
iſt nicht ſchwerer als eine Korngarbe. Morgen
will ich die Verwunderen in dem St. Catharinen-
Hoſpital beſuchen, daſelbſt eine Meſſe leſen und zu
ihrer ſchnelleren Heilung das Waſſer weihen laſſen.
Was mich anlangt, ſo befinde ich mich wohl; ich litt
etwas an einem Auge; aber jetzt ſehe ich wieder
recht gut mit beyden.
Unterz. Graf Raſtopſchin.
Moskwa, den 30ſten Auguſt (11ten Sept.) 1812.
Copenhagen, den 29 September.
Seit langer Zeit wußte man, wie ſehr die Ruſſen
die Wahrheit ohne alle Schonung in ihren officiel-
len Berichten verletzen; allein ſie giengen nie ſo
weit, als wie ſie es in dem Bericht gethan haben,
der in der Petersburger Hofzeitung vom 13ten
September uͤber die große Schlacht an der Moskwa
bekannt gemacht worden. Wir haben dieſe ſonder-
bare Piece erhalten, und eilen, ſie unſern Leſern
vorzulegen:
“C’est dans la position de Mojaïsk que l’ar-
mée russe a accepté la bataille qui lui a été
offerte par l’Empereur Napoléon.
“Des combats continuels, que la nuit seule
a interrompus, ont rempli les journées des 5,
6 et 7 Septembre (nouveau style).
“C’est sur l’aile gauche, commandée en
vertu d’une nouvelle disposition par le prince
Bagration, que les principaux efforts de l’en-
nemi se sont dirigés avec une persévérance
et un acharnement extraordinaires; mais le
prince Kutusow, qui y avait posté dans la
journée du 7 une masse de troupes considé-
rable en embuscade, a tourné et mis en dé-
route l’ennemi, au moment où il croyait avoir
tourné l’aile gauche de l’armée russe.
“Ce matin, lorsque S. M. l’Empereur, à
l’occasion de sa fête, allait se rendre à l’é-
glise d’Alexandre-Newski, il lui arriva, de la
part du prince Kutusow, le plus beau bou-
quet, par la nouvelle que la victoire était en-
fin restée à l’armée russe.
“Les détails ne sont pas connus jusqu’ici.
L’ennemi a dû céder le champ de bataille, et
s’est retiré de plusieurs werstes. Il est en
pleine déroute, et nos troupes le poursuivent.
“Un grand nombre de prisonniers et de ca-
nons sont tombés au pouvoir du vainqueur.
Le prince Bagration est blessé par une balle
à la cuisse.
“Il a été chanté sur-le-Champ un Te Deum
solennel. Le prince Kutusow a été nommé
maréchal d’Empire, et a reçu une gratification
de 100000 roubles. S. M. a fait distribuer cinq
roubles à chacun de nos braves. On attend
les détails de cette victoire mémorable.”
(Journal de l’Empire.)
Utrecht, le 7 Octobre.
On vient de publier dans cette ville un
décret impérial, rendu au quartier-général de
Smolensk, le 23 Août, et dont voici les dis-
positions:
1. La ligne des douanes qui sépare la Hol-
lande des anciens départemens de l’Empire,
sera levée le 1er Octobre 1812. 2. La ligne
des douanes placée entre les départemens de
la Hollande et ceux des Bouches-de-l’Elbe,
du Weser, de l’Ems-Supérieur et de la Lippe,
est provisoirement conservée jusqu’à ce qu’il
en soit autrement ordonné.
New-Yorck, le 25 Août.
Le brick le Have a rencontré l’escadre amé-
ricaine le 28 Juillet, par le 34e degré de la-
titude, et le 27e de longitude. Un officier
du Président l’aborda, et l’informa que dans
le combat qu’il a eu avec le Belvedère, le
Président a eu 17 hommes tués ou blessés,
dont 11 l’ont été par l’explosion d’un canon.
Deux officiers, Bird et Taylor, ont été tués,
et le commodore Rodgers a été légèrement
blessé. L’escadre avoit été jusque devant le
rocher de Lisbonne.
“Jn der Stellung bey Mojaisk hat die Rußiſche
Armee die Schlacht angenommen, die ihr von dem
Kayſer Napoleon angeboten worden.
Am 5ten, 6ten und 7ten waren beſtaͤndige Ge-
fechte, die nur durch die Nacht unterbrochen wurden.
Der Feind richtete beſonders gegen den linken
Fluͤgel, der kraft einer neuen Diſpoſition von dem
Fuͤrſten Bagration commandirt wurde, ſeine An-
ſtrengungen mit einer außerordentlichen Hartnaͤckig-
keit und Erbitterung; allein der Fuͤrſt Kutuſow,
der am 7ten eine betraͤchtliche Truppenmaſſe da-
ſelbſt in Hinterhalt geſtellt hatte, tournirte und
ſchlug den Feind in dem Augenblick, wo er den
linken Fluͤgel der Rußiſchen Armee glaubte um-
gangen zu haben.
Als ſich dieſen Morgen Se. Kayſerl. Majeſtaͤt
wegen Jhres Namensfeſtes nach der St. Alexander
Newski Kirche verfuͤgen wollten, erhielten Aller-
hoͤchſtdieſelben von dem Fuͤrſten von Kutuſow das
ſchoͤnſte Bouquet durch die Nachricht, daß der Sieg
endlich der Rußiſchen Armee verblieben ſey.
Die Details ſind bis jetzt noch nicht bekannt.
Der Feind hat das Schlachtfeld raͤumen muͤſſen
und ſich mehrere Werſte weit zuruͤckgezogen. Er
iſt in vollem Ruͤckzuge und unſre Truppen verfol-
gen ihn.
Eine Menge Gefangene und Kanonen ſind dem
Sieger in die Haͤnde gefallen. Der Prinz Bagra-
tion iſt durch eine Kugel in die Lende verwundet
worden.
Es wurde auf der Stelle ein feyerliches Te Deum
geſungen. Der Fuͤrſt Kutuſow iſt zum Feldmar-
ſchall ernannt und hat ein Geſchenk von 100000 Ru-
beln erhalten. Se. Majeſtaͤt haben an jeden der
braven Gemeinen 5 Rubel vertheilen laſſen. Man
erwartet die naͤhern Nachrichten uͤber dieſen denk-
wuͤrdigen Sieg.” (Journal de l’Empire.)
Utrecht, den 7 October.
Es iſt hier ein Kayſerl. Decret aus dem Haupt-
quartier Smolensk den 23ſten Auguſt folgenden
Jnhalts publicirt:
1. Die Zoll-Linie, welche Holland von den
alten Departements des Reichs trennt, ſoll am
1ſten October 1812 aufgehoben werden. 2. Die
Zoll-Linie zwiſchen den Departements von Holland
und denen der Elbmuͤndungen, der Weſer, der
Ober-Ems und der Lippe, iſt bis auf weitere Ver-
ordnung vorlaͤufig beybehalten.
New-York, den 26 Auguſt.
Die Brigg le Have iſt der Americaniſchen Es-
cadre am 28ſten Julii begegnet. Ein Officier der
Fregatte Praͤſident rief ſie an und gab ihr die
Nachricht, daß der Praͤfident in dem Gefecht mit
der Engl. Fregatte Belvedere 17 Todte oder Ver-
wundete gehabt habe, wodurch 11 durch das Sprin-
gen einer Kanone bleßirt worden. 2 Officiers,
Bird und Taylor, ſind getoͤdtet und der Commo-
dore Rodgers iſt leicht verwundet. Die Escadre
war bis nach der Gegend von Liſſabon geweſen.
Naples, le 30 Septembre.
Au milieu de agitations à Palerme, un évé-
nement horrible est venu, comme à point
nommé, faire diversion à toutes les querelles
de parti. Le parlement étoit réuni lorsque
dans le lieu même de ses séances, une espêce
de mine ou machine incendiaire fit une ex-
plosion, qui, heureusement mal calculée ou
mal combinée, ne causa que peu de domma-
ges. Toutes les recherches pour découvrir
l’auteur d’un aussi affreux attentat, sont res-
tées infructueuses. Chaque faction en accuse
l’autre, et on commence à croire que les vé-
ritables auteurs n’ont fait jouer cette machine
qu’afin d’en faire un chef d’accusation contre
ceux qu’ils veulent rendre suspects.
Berlin, le 15 Octobre.
Notre Gazette officielle renferme ce qui
suit:
“S. Exc. M. le maréchal duc de Tarente
arriva le 5 de ce mois à Bauske, avec une
partie des troupes sous ses ordres. Depuis
le dernier combat, dont nous avons donné
le rapport officiel, les troupes prussiennes
ont gardé la même position. Les Russes n’ont
tenté aucune attaque.”
Hambourg, le 17 Octobre.
Nous venons de recevoir de nouveaux dé-
tails sur la catastrophe éprouvée par les an-
glais, près l’isle de Rugen.
Le 11 au soir, on apperçut assez près de
terre, pointe de Wittau, un convoy de 22 voi-
les, parmi lesquelles on remarquait une fré-
gate et un brick, portant flamme.
On se mettait déjà en défense, quand des
coups de canon de détresse, firent connoître
l’imminence du péril, que courait ce convoy,
échoué en entier.
Lorsque le jour parut, la frégate et cinq
transport étaient parvenus à se remettre a
flot. Le brick et huit voiles marchandes
étaient en feu. L’ennemi lui-même l’avait
allumé.
Les huit autres bâtimens trop près de terre,
ont été protégés par l’artillerie de la côte. On
travaille à leur déchargement et on ne des-
espère point d’en sauver également les corps.
Ces prises sont chargées de denrées russes.
Les prisonniers estiment la perte de l’ennemi
à plus de dix millions.
Ce convoi faisait partie d’une flotte beau-
coup plus considérable qui a été dispersée.
Le corsaire français, le compère Matthieu,
armé à Rostock, est parvenu à ce saisir d’un
batiment chargé de Sucre et de Caffé, et l’a
heureusement ramené à Warnemunde.
Neapel, den 30 September.
Ein furchtbares Ereigniß, welches ſich auf Sici-
lien zugetragen, hat auf einige Zeit den Strei-
tigkeiten der verſchiedenen dortigen Partheyen Ein-
halt gethan. Das Parlement war eben verſam-
melt, als in dem Orte ſeiner Sitzung ſelbſt eine
Mine oder eine Brandmaſchine eine Exploſion
machte, die aber gluͤcklicher Weiſe uͤbel berechnet
und ausgefuͤhrt war, und daher wenig Schaden
verurſachte. Alle Nachforſchungen, den Urheber
dieſes ſchrecklichen Verſuchs zu entdecken, ſind bis-
her vergebens geweſen. Die eine Parthey beſchul-
digt die andere, und man faͤngt an zu glauben,
daß die wahren Anſtifter die Maſchine nur ſprin-
gen laſſen, um daraus einen Anklagepunct gegen
die zu machen, welche ſie verdaͤchtig machen wollen.
Berlin, den 15 October.
Unſere Hofzeitung enthaͤlt folgendes:
“Se. Excell. der Herr Marſchall, Herzog von
Tarent, ſind den 5ten d. M. mit einem Theile
der unter ſeinem Befehle ſtehenden Truppen in
Bauske eingetroffen. Seit den letzten Gefechten,
woruͤber der officielle Bericht mitgetheilt worden
iſt, hat ſich die Stellung der Koͤnigl. Preußiſchen
Truppen nicht veraͤndert. Die Ruſſen haben kei-
nen Angriff verſucht.”
Hamburg, den 17 October.
Jn dieſem Augenblick erhalten wir neue De-
tails uͤber die Cataſtrophe, welche die Englaͤnder
bey der Jnſel Ruͤgen erlitten haben.
Am 11ten des Abends erblickte man ziemlich
nahe beym Lande, an der Spitze von Wittow, eine
Convoy von 22 Segeln, worunter man eine Fre-
gatte und eine Brigg mit Wimpeln bemerkte.
Schon ſetzte man ſich in Vertheidigungsſtand,
als Kanonenſchuͤſſe die dringende Gefahr dieſer
Convoy zu erkennen gaben, die gaͤnzlich geſcheitert
war.
Als der Tag anbrach, war es der Fregatte und
5 Transportſchiffen gelungen, ſich wieder flott zu
machen. Die Brigg und 8 Kauffahrteyſchiffe waren
im Feuer. Der Feind ſelbſt hatte ſie in Brand
geſteckt.
Die 8 andern Schiffe, die dem Lande zu nahe
waren, ſind von der Kuͤſten-Artillerie beſchuͤtzt wor-
den. Man iſt beſchaͤfftigt, ſie zu loͤſchen, und man
hofft auch ebenfalls, die Schiffe zu bergen.
Dieſe Priſen ſind mit Rußiſchen Waaren bela-
den. Die Gefangenen ſchaͤtzen den Verluſt des
Feindes auf mehr als 10 Millionen.
Dieſe Convoy gehoͤrte zu einer weit betraͤcht-
lichern Flotte, die zerſtreut worden.
Der Franzoͤſiſche zu Roſtock ausgeruͤſtete Ka-
per le Compere Matthieu hat ein mit Zucker
und Caffee beladenes Schiff genommen und gluͤck-
lich nach Warnemuͤnde aufgebracht.
Hambourg, le 19 Octobre.
Hier des actions de grâce ont été rendues
dans les églises et les temples des différens
cultes selon le rit de chacun d’eux pour
les victoires remportées par S. M. l’Empereur
et Roi. Les fonctionnaires et une affluence
considérable de personnes de toutes les clas-
ses ont assisté au Te Deum, qui a été chanté
à l’église catholique avec une grande so-
lemnité.
Hamburg, den 19 October.
Geſtern ward in allen hieſigen Kirchen der ver-
ſchiedenen Gottesverehrungen nach den Gebraͤuchen
einer jeden derſelben ein Dankfeſt fuͤr die von Sr.
Majeſtaͤt, dem Kayſer und Koͤnige, erfochtenen
Siege gehalten. Die oͤffentlichen Beamten und
eine betraͤchtliche Menge Perſonen von allen Claſſen
wohnten dem Te Deum bey, welches in der Ka-
tholiſchen Kirche mit vieler Feyerlichkeit geſungen
wurde.
Berlin, den 15 October. Fuͤr die verwundeten
und kranken vaterlaͤndiſchen Krieger des im Felde
ſtehenden Preußiſchen Armee-Corps iſt das erſte
patriotiſche Opfer mit Einhundert Thalern in Cou-
rant dargebracht. Se. Koͤnigl. Majeſtaͤt haben
ſolches mit beſondern Wohlgefallen aufzunehmen
und Allerhoͤchſtderm Beyfall daruͤber in dem nach-
ſtehenden Cabinetsſchreiben zu erkennen zu geben
geruhet:
An den geheimen Legationsrath von Schultz
zu Berlin.
Abſchrift.
Jn dem Geſchenk von Einhundert Thalern Cou-
rant, welches Sie nach Jhrer Anzeige vom 11ten
d. M. den Verwundeten und Kranken des im
Felde ſtehenden Preußiſchen Armee-Corps beſtimmt
haben, erkenne Jch Jhre Mir auch ſonſt ſchon be-
waͤhrten patriotiſchen Geſinnungen, und habe die-
ſes Opfer um ſo mehr mit beſonderm Wohlgefallen
aufgenommen, als Sie der erſte ſind, der in dieſer
Art der verwundeten und kranken vaterlaͤndiſchen
Krieger huͤlfreich gedenkt. Der Generalmajor von
Hake iſt von Mir angewieſen worden, die bemerkte
Summe in Empfang nehmen und ſie dem beſtimm-
ten Zweck gemaͤß verwenden zu laſſen.
Potsdam, den 13ten October 1812.
(Unterz.)Friedrich Wilhelm. Avis.
De l’avis du Conseil spécial, le Directeur
des Douanes donne avis, que les bureaux de
sa ligne ont maintenant reçu l’ordre d’expé-
dier en Holstein le produit des récoltes pro-
venant des terres que les habitans de ce
Duché possèdent dans la 32me Division mili-
taire; faveur qui leur a été accordée par dé-
cision de S. E. le Ministre des Manufactures
et du commerce, transmise à Mr. le général
de division Carra St. Cyr, président du Con-
seil spécial.
Hambourg, le 17 October 1812.
Pour le Directeur en congé:
l’Inspecteur principal,
Pyonnier.
Avis au Commerce.
Le Directeur des Douaues s’empresse de
porter à la connaissance de MM. les négo-
ciants propriétaires de navires qui se trou-
vent dans les ports des anciens Départemens
de la France, que M. le Directeur-général
des Douanes, sur l’observation qu’il lui a
faite, d’après les réclamations de plusieurs
d’entre eux que ces bâtiments ne pourraient
sans un danger éminent, se rendre dans ceux
des Départements anséatiques pour y être
francisés, a bien voulu decider le 9 du cou-
rant, que cette disposition n’était pas de ri-
gueur.
MM. les armateurs qui désireront profiter
de cette décision et faire franciser leurs na-
vires dans les ports de l’ancienne france ou
ils se trouvent actuellement, sont invités en
conséquence à adresser leur demande par
écrit à la direction et à y désigner éxacte-
ment le port où le bâtiment éxiste et celui
où il devia être francisé.
Hambourg, le 17 October 1812.
Pour le Directeur en congé:
l’Inspecteur principal,
Pyonnier.
Am Donnerſtage, den 29ſten October, um 12 Uhr
Mittags, ſoll im Hotel der Mairie die Erbauung
eines hoͤlzernen Gebaͤudes auf dem Grasbrock, zum
Behuf, Theer darin zu lagern, oͤffentlich an den
Mindeſtnehmenden verlicitirt werden. Das Naͤ-
here daruͤber iſt im Secretariat der Mairie zu er-
fahren.
Hamburg, den 17ten October 1812.
Der Maire Abendroth.
Avis
aux actionnaires de la Saline de Lunebourg.
Un décret Impérial rendu à Wilna le deux
Juillet 1812, ordonne que la reconnaissance
sera faite des droits de tous les actionnaires
intéressés, à quelque titre que ce soit, à la
saline de Lunebourg.
Qu’un commissaire spécial du Gouvernement
en fera l’examen.
Que chacun sera tenu de lui adresser sa ré-
clamation et ses titres à l’appui dans le délai
de six mois à dater du 1er Juillet de la même
année.
Enfin que jusqu’à la production des titres
dans le délai presorit, et à la reconnaissance
du droit de propriété, aucun dividende ou
parts d’intérêts ne seront payés.
Tous les actionnaires de la saline de Lune-
bourg sont en conséquence invités à se confor-
mer au dit décrét Impérial et à adresser à
Mr. le commissaire spécial à Lunebourg leurs
réclamations et leurs titres.
Il s’empressera de faire la reconnaissance
voulue par le décret et d’en soumettre le ré-
sultat à la commission de liquidation à Ham-
bourg qui statuera et ordonnera s’il y a lieu,
la rentrée en jouissance des actionnaires.
Le commissaire spécial,
Haudry de Soucy.
Einberufung von Conſcribirten.
Der conſcriptionspflichtige Johann Anton Frie-
drich Viehweger, Schloſſergeſell aus Luͤbeck, wird
von ſeinen Eltern aufgefordert, ſich ungeſaͤumt zu
ſtellen und der Conſcription Genuͤge zu leiſten.
Mein Sohn Lorenz Magnus Muͤſeler, der vor
2 Jahren als Tiſchlergeſelle geſetzmaͤßig auf die
Wanderſchaft gieng, wird hiedurch dringend aufge-
fordert, zuruͤck zu kommen, um der Conſcription
Genuͤge zu leiſten.
Luͤbeck, den 15ten October 1812.
Muͤſeler.
Jch fordere hiedurch meinen Stiefſohn, Johann
Joachim Maaß, der als Tiſchlergeſelle vor 2 Jah-
ren auf die Wanderung gieng, auf, eiligſt zuruͤck
zu kommen, um den Geſetzen der Conſcription zu
genuͤgen.
Luͤbeck, den 15ten October 1812.
Techau.
Jch fordere hiemit meinen Stiefſohn, Vollrich
Rathjen, welcher bereits ſeit drey Jahren abweſend
iſt, auf, ſich unverzuͤglich zu ſtellen und der Con-
ſcription Genuͤge zu leiſten, um ſeinen Eltern die
geſetzlichen Folgen zu erſparen, die im Ausblei-
bungsfall ihrer warten.
Greſtendorf, Departements
der Weſermuͤndungen, den 14ten October 1812.
Claus Kellers, Kayſerl. Lootſe.
Meinen Sohn, Chriſtian Heinrich Plambock,
welcher vor anderthalb Jahren als Kuͤpergeſelle in
die Fremde gegangen iſt, fordre ich hiedurch auf,
ſich zu ſtellen und der Conſcription Genuͤge zu
leiſten.
Hamburg, den 16ten October 1812.
Chriſt. Auguſt Plambock.
Mein Sohn, Johann Wilhelm Rieck, wird hie-
mit dringend aufgefordert, ſich ungeſaͤumt anzufin-
den, um den Geſetzen der Conſcription ein Genuͤge
zu leiſten.
Hamburg, den 20ſten October 1812.
Carl Friedrich Rieck.
Carl Eduard Struͤbing und Johann Gottfried
Muͤller, aus Hamburg gebuͤrtig, werden aufgefor-
dert, ſchleunig zu ihren Eltern zuruͤck zu kommen,
um der Conſcription Genuͤge zu leiſten.
Luͤneburg. Unſre abweſenden Soͤhne, als Johann
Julius Wilhelm Brumlen, Tiſchler-Geſelle, und
Ernſt Gottlob Kretſchner, Guͤrtler-Geſelle, werden
hiedurch aufgefordert, ſich ungeſaͤumt einzufinden,
um der Conſcription ein Genuͤge zu leiſten.
J. F. Vorwerck, als Vormund.
C. A. Kretſchner, als Vater.
Jch fordre hiedurch meinen Sohn, Chriſtian Frie-
drich, drin d g end auf, ſich ſchleunigſt bey mir wieder
einzuſtellen, um der Conſcription Genuͤge zu lei-
ſten. Billwaͤrder an der Bille.
David Luͤbbers.
Hamburg, den 19 October.
Jn der fortgeſetzten Ziehung der 111ten Kayſerl.
Holl. Lotterie letzter Claſſe iſt der Gewinn von
15000 Gulden auf No. 44968 in unſerm Bureau
gefallen.
Gebruͤder Heine.
Auszug aus dem Proceß-Verbal
des Hinrich Ortgies Prigge, proviſoriſchen Au-
dienz-Huißiers beym Tribunal erſter Jnſtanz zu
Hamburg, Departements der Elbmuͤndungen, vom
Erſten September Eintauſend Achthundert und
Zwoͤlf;
Erſtens: den Dritten deſſelben Monats von
Herrn Nieberg, Receveur des Enregiſtrements, fuͤr
Ein Franc Zehn Centimes einregiſtrirt;
Zweytens: im Hypotheken-Bureau zu Hamburg,
am Fuͤnften des gedachten Monats, und
Drittens: auf dem Greffe des Tribunals erſter
Jnſtanz zu Hamburg, den Sechszehnten September
Eintauſend Achthundert und Zwoͤlf eingetragen;
und wovon am Zweyten September, ſowol dem
Maire der Commune Neuengamm, Herrn Lang-
feld, als auch dem Greffier des Friedensgerichts
zu Bergedorf, Herrn Hartung, eine Abſchrift gege-
ben worden;
Erhellet, daß ein im Neuengamm, Cantons
Bergedorf, belegenes, mit No. 85 bezeichnetes
Grundſtuͤck, beſtehend in einem mit Stroh gedeck-
ten Kathen, einem auf dem Hofe befindlichen
Pferde- und Schweineſtall und einem Garten hin-
ter dem Hauſe, circa Einhundert und Neun Ru-
then groß;
Auf Anſuchen Claus Peters, Hoͤfners, wohn-
haft im Neuengamm, welcher den Maitre Joachim
Peter Chriſtian Huther, Avoué bey gedachtem Tri-
bunate zu Hamburg, wohnhaft in der Muͤhlenſtraße
No. 88, zu ſeinem Avoué beſtellt hat,
gegen:
Johann Hinrich Eckhoff, Kaͤthner, wohnhaft im
Neuengamm No. 85, im Canton Bergedorf, Ar-
rondiſſements Hamburg, mit Beſchlag belegt
worden;
Und ſoll am Mittewochen, den Vierten No-
vember dieſes Jahres, des Mittags um Zwoͤlf
Uhr, in der Audienz des gedachten Tribunals erſter
Jnſtanz zu Hamburg, zur erſten Publication des
Aufſatzes, nach welchem der Verkauf vor ſich gehen
ſoll, geſchritten werden.
Hamburg, den 16ten September 1812.
J. P. C. Huther,
Avoué.
Ein Frauenzimmer von guter Familie, welches
das Kochen gelernt, in Handarbeiten geuͤbt iſt und
ſchon als Haushaͤlterin engagirt geweſen, wuͤnſcht
auf gleiche Art placirt zu werden.
Daß am 1ſten October ſeine Tuch-Handlung im
Laden in dem Eckhauſe an der Zuchthausſtraße, an
der Alſter, No. 139, eroͤffnet hat, zeiget ſeinen
Freunden und Bekannten ergebenſt an.
Hermann Riemann.
Sanft entſchlief nach ſechsmonatlichen Leiden
zu einem beſſern Leben am 7ten October d. J. un-
ſere innigſt geliebte Tochter Magdalena Lucia
von Buchwaldt, Stifts-Dame des adelichen Stif-
tes Jtzehoe, im 28ſten Jahre ihres Alters. Sol-
ches zeigen wir tief gebeugte Eltern der Verewig-
ten unſern ſaͤmmtlichen Verwandten und Freun-
den, unter Verbittung der Beyleidsbezeugungen,
hiedurch ſchuldigſt an.
Helmsdorf, den 10ten October 1812.
C. v. Buchwaldt.
F. S. v. Buchwaldt, geb. Graͤfin
v. Moltke.
Meinen Freunden und Goͤnnern empfehle ich
mich beſtens und ermangele nicht, ihnen anzuzei-
gen, daß mein neu etablirtes Waaren-Lager bey
den Muͤhren No. 41 jetzt mit den beſten Sorten
von Leder voͤllig completirt. iſt. Eine reelle und
billige Behandlung verſichere ich dieſelben und bitte
um ihre fernere Gewogenheit.
Joh. Juſt. Struve.
Am Donnerſtage, den 22ſten October, des Mor-
gens um 10 Uhr, ſoll im Roͤdingsmarkt hinter dem
Hauſe No. 61 im Speicher in Auction verkauft
werden: Eine Parthey extra ſchoͤne neue St. Pe-
tersburger gegoſſene Lichter und eine Parthey neues
St. Petersburger Prima-Sorte weißes Lichttalg,
durch die Makler Voͤlckers, Hinrichſen, J. B. und
G. J. Schmidt, Maack, Ripke, Ruſt und Over-
mann.
Am Freytag, den 30ſten October, ſoll im Roͤ-
dingsmarkt W. S. No. 29, des Morgens um 10½
Uhr, eine kleine Parthey neuen Malth. Cumin in
bequemen Cavelingen in Auction verkauft werden,
durch die Makler Schaͤfer, J. H. L. Moller, Hop-
pius, Kaliſch, Haupt und Oehrens.
Sonnabend, den 7ten November, ſollen verſchie-
dene Actien in den hieſigen Aſſecuranz-Compagnien
oͤffentlich an die Meiſtbietenden verkauft werden,
durch Makler Ernſt Friedrich Goverts.
Oeffentlicher Verkauf von Gartenland.
Sonnabend, den 16ten November d. J., Nach-
mittags 3 Uhr, ſollen in der Schreibſtube des
Unterzeichneten ein dem zu Hamburg außer dem
Dammthor wohnenden Kunſtgaͤrtner, Herrn Joh.
Peter Buck, zugehoͤriges, daſelbſt zwiſchen Joh.
Diedr. Stehr und François Diedr. Bertheau ge-
legenes Stuͤck Gartenland, groß 154\frac{10}{16} Quadrat-
Ruthen, ſo wie der daran ſchießende Vorplatz, hal-
tend 6\frac{13}{16} Quadrat-Ruthen, zum oͤffentlichen Ver-
kauf ausgeſetzt und dem Meiſtbietenden zugeſchla-
gen werden.
Die Bedindungen ſind auf der Schreibſtube des
Unterzeichneten einzuſehen.
F. J. Zumbach, Notar,
Neuenwall No. 171.
Kundmachung.
Den 8ten Maͤrz dieſes Jahrs iſt der hieſige
Baͤcker Jean Pierre Escot, aus Adgé in Langue-
doc gebuͤrtig, mit Tode abgegangen, ſeitdem er
von ſeinem Nachlaß durch Vermaͤchtniß an den
Negreſſe Jeanne Einhundert Moëdes und an die
Schwediſche Kirche Fuͤnf und Zwanzig Spaniſche
Thaler ausgeſetzt, daß von dem Nachlaß Uebrig-
bleibende aber an die von ihm ernannten Univer-
ſal-Legitaires und Executores des Teſtaments, den
hieſigen Herren Kaufleuten Turenne und Degoge,
teſtamentirt. Da gemeldete Executores aber, un-
ter Beybehaltung ihrer vorerwaͤhnten Eigenſchaft,
zum Vortheil des Verſtorbenen Anverwandten ſol-
chem Teſtaments-Loos gaͤnzlich entſagen, ſo wird
auf Anhalten ſolches den ſaͤmmtlichen Erben hie-
mit zu erkennen gegeben, mit der Erinnerung, ihre
Klagen, die zwey erſten Diſpoſitionen des Teſta-
ments betreffend, vors Gericht dieſer Jnſel binnen
Nacht und Jahr, nach der erſten dieſer in dem
Hamburger Correſpondenten eingefuͤhrten Kund-
machung, geltend zu machen.
Das Gericht benachrichtigt zugleich, daß ſaͤmmt-
liche der unbekannten Creditoren des Sterbehauſes
durch oͤffentliche Citation am 2ten April naͤchſten
Jahrs 1813, vor 12 Uhr Vormittags, eingeladen
worden, um bey dem Verluſt alles weitern Spre-
chens ihre Forderugen anzumelden.
Guſtavia St. Barthelemy, den 1ſten April 1812.
Zufolge Beſchluß des Gerichts.
J. C. Thenſtedt, Notar.
Friederich Franz, von Gottes Gnaden ſouverainer
Herzog zu Mecklenburg ꝛc.
Wir haben zum öffentlich meiſtbietenden Verkauf Unſers
im ritterſchaftlichen Amte Crivitz belegenen, incamerirten
Guts Friederichsruh mit dem Bauerndorf Golden-
bow, einen abermaligen und letzten Termin auf den
10ten November d. J. beraumet. Citiren daher die Kauf-
liebhaber, ſich gedachten Tages, früh um 10 Uhr, hieſelbſt
vor Unſerer Cammer einzufinden, ihren Bot und Ueberbot
zu Protocoll zu geben, und zu gewärtigen, daß dem ir-
gend annehmlich Meiſtbietenden der Zuſchlag wird ertheilt
werden. Zugleich wird als eine unabläßige Bedingung be-
merkt, daß ein Zehntel des Kaufgeldes in baarem Gelde
berichtigt werden muß, die übrigen Neunzehntel aber in
Schuldentilgungs-Caſſe-Papieren berichtigt werden kön-
nen. Die hohe und Mittel-Jagd auf der Guts-Feldmark
wird von dieſem Verkaufe ausbeſchieden und bleibt zur Be-
nutzung Unſerer Jagd- und Forſt-Bedienten reſervirt. Die
Tradition des Guts wird gleich nach Unſerer höchſteige-
nen Genehmigung des Zuſchlags, und nachdem von dem
Käufer die erſte Zahlung geſchehen iſt, erfolgen. Die Ein-
ſicht der Kaufbedingungen kann 3 Wochen vor dem Termin
in Unſerer Cammer-Regiſtratur geſchehen, auch werden
ſolche abſchriftlich für die Gebühr mitgetheilt. Wornach
Kaufliebhaber ſich zu richten. Gegeben auf Unſerer Feſtung
Schwerin, den 22ſten September 1812.
Ad Mandatum Sereniſſimi proprium.
Herzogl. Mecklenb. Cammer.
W. v. Brüning.