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Pückler-Muskau, Hermann von: Briefe eines Verstorbenen. Bd. 2. München, 1830.

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men müsse, was die Kirche vorschreibe, ohne sich im
Geringsten in Untersuchungen einzulassen, oder, wenn
man dies nicht könne, seine eigne religieuse Ansicht
sich ausbilden, als das Resultat individuellen Den-
kens und individueller Gefühle -- was man mit
Recht, die Religion eines Philosophen, nennen möge.
Der . . . . . sprach französisch, was ihm am geläufig-
sten war, ich citire ihn daher mit seinen eigenen
Worten: Heureusement, sagte er, on peut en quel-
que sorte combiner l'un et l'autre, car au bout du
compte, il faut une religion positive au peuple. Et
dites surtout,
erwiederte ich, qu'il en faut une aux
Rois et aux pretres -- car aux uns, elle fournit le
"par la grace de Dieu" et aux autres de la puis-
sance, des honneurs et des richesses -- le peuple
se contenterait peut etre de bonnes lois et d'un gou-
vernement libre
.

Ah! unterbrach er mich, vous pensez comme Vol-
taire:

Les pretres ne sont pas ce qu'un vain peuple pense
Et sa credulite fait toute notre science.
Ma foi, lui dis je, si tous les pretres vous ressemblaient,
Je penserai bien autrement.

men müſſe, was die Kirche vorſchreibe, ohne ſich im
Geringſten in Unterſuchungen einzulaſſen, oder, wenn
man dies nicht könne, ſeine eigne religieuſe Anſicht
ſich ausbilden, als das Reſultat individuellen Den-
kens und individueller Gefühle — was man mit
Recht, die Religion eines Philoſophen, nennen möge.
Der . . . . . ſprach franzöſiſch, was ihm am geläufig-
ſten war, ich citire ihn daher mit ſeinen eigenen
Worten: Heureusement, ſagte er, on peut en quel-
que sorte combiner l’un et l’autre, car au bout du
compte, il faut une religion positive au peuple. Et
dites surtout,
erwiederte ich, qu’il en faut une aux
Rois et aux prêtres — car aux uns, elle fournit le
„par la grace de Dieu“ et aux autres de la puis-
sance, des honneurs et des richesses — le peuple
se contenterait peut être de bonnes lois et d’un gou-
vernement libre
.

Ah! unterbrach er mich, vous pensez comme Vol-
taire:

Les prêtres ne sont pas ce qu’un vain peuple pense
Et sa crédulité fait toute notre science.
Ma foi, lui dis je, si tous les prêtres vous ressemblaient,
Je penserai bien autrement.

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[104/0126] men müſſe, was die Kirche vorſchreibe, ohne ſich im Geringſten in Unterſuchungen einzulaſſen, oder, wenn man dies nicht könne, ſeine eigne religieuſe Anſicht ſich ausbilden, als das Reſultat individuellen Den- kens und individueller Gefühle — was man mit Recht, die Religion eines Philoſophen, nennen möge. Der . . . . . ſprach franzöſiſch, was ihm am geläufig- ſten war, ich citire ihn daher mit ſeinen eigenen Worten: Heureusement, ſagte er, on peut en quel- que sorte combiner l’un et l’autre, car au bout du compte, il faut une religion positive au peuple. Et dites surtout, erwiederte ich, qu’il en faut une aux Rois et aux prêtres — car aux uns, elle fournit le „par la grace de Dieu“ et aux autres de la puis- sance, des honneurs et des richesses — le peuple se contenterait peut être de bonnes lois et d’un gou- vernement libre. Ah! unterbrach er mich, vous pensez comme Vol- taire: Les prêtres ne sont pas ce qu’un vain peuple pense Et sa crédulité fait toute notre science. Ma foi, lui dis je, si tous les prêtres vous ressemblaient, Je penserai bien autrement.

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Zitationshilfe: Pückler-Muskau, Hermann von: Briefe eines Verstorbenen. Bd. 2. München, 1830, S. 104. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/pueckler_briefe02_1830/126>, abgerufen am 25.04.2024.