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Siemens, Werner von: Gesammelte Abhandlungen und Vorträge. Berlin, 1881.

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meme depeche. Enfin, a chacun de mes telegraphes, comme on
l'a vu plus haut, peut etre adapte un appareil a impression, en
sorte que la depeche est imprimee a la fois aux deux stations.
L'exactitude de la depeche se trouve ainsi completement garantie,
sans qu'on ait besoin de se la faire rendre, et un desordre qui
se glisserait dans les appareils pendant la transmission, ne pourrait
meme jamais affecter qu'un seul mot de la depeche, parce qu'il
serait aussitot trahi par le son du timbre qui, lorsque tout est en
regle, doit retentir entre chaque mot et le suivant d'accord avec
les blancs du cadran. L'appareil a impression ne communiquant
au telegraphe que par voie electrique, le mecanisme de celui-ci
n'en devient pas plus complique, et les desordres auxquels l'appareil
a impression pourrait etre sujet, a raison de sa plus grande com-
plication, ne reagissent point sur le telegraphe. La marche du
telegraphe est tout aussi rapide avec l'appareil a impression que
sans celui-ci, et l'impression meme n'implique dans la transmission
de la depeche aucune perte de temps, parce qu'elle se fait a
l'instant ou le telegraphe est cense s'arreter un moment par l'effet
de l'abaissement d'une touche. Enfin, comme c'est le rouleau et
non la roue-type elle-meme qui porte le noir, l'impression reste
toujours egalement noire et nette d'un bout de la depeche a
l'autre, quelle que soit son etendue.

Ce telegraphe, avec l'appareil a impression comme sans celui-ci,
n'exige, pour etre manie, aucune dexterite particuliere, parce qu'il
suffit, a cet effet, de s'orienter simplement sur un clavier, et cela,
bien entendu, sans que de l'emploi de ce clavier il resulte la
moindre complication de l'appareil. Quant a la rapidite de la
correspondance, un employe tant soit peu exerce donne, par
minute, de cinquante a soixante signaux complets, soit lettres
imprimees en caracteres ordinaires, y compris les blancs. Ce
chiffre peut ne pas paraeitre considerable aupres de ce que four-
nissent certains autres appareils, par exemple le telegraphe electro-
chimique de M. Bain; mais il faut bien faire attention a ce que
mon telegraphe, d'une part, n'exige pour fonctionner aucun pre-
paratif, qu'il est a chaque instant pret a entrer en action, et que,
de l'autre, la depeche est rendue en caracteres ordinaires, en sorte
qu'il n'y a aucun temps perdu a la dechiffrer.


même dépêche. Enfin, à chacun de mes télégraphes, comme on
l’a vu plus haut, peut être adapté un appareil à impression, en
sorte que la dépêche est imprimée à la fois aux deux stations.
L’exactitude de la dépêche se trouve ainsi complètement garantie,
sans qu’on ait besoin de se la faire rendre, et un désordre qui
se glisserait dans les appareils pendant la transmission, ne pourrait
même jamais affecter qu’un seul mot de la dépêche, parce qu’il
serait aussitôt trahi par le son du timbre qui, lorsque tout est en
règle, doit retentir entre chaque mot et le suivant d’accord avec
les blancs du cadran. L’appareil à impression ne communiquant
au télégraphe que par voie électrique, le mécanisme de celui-ci
n’en devient pas plus compliqué, et les désordres auxquels l’appareil
à impression pourrait être sujet, à raison de sa plus grande com-
plication, ne réagissent point sur le télégraphe. La marche du
télégraphe est tout aussi rapide avec l’appareil à impression que
sans celui-ci, et l’impression même n’implique dans la transmission
de la dépêche aucune perte de temps, parce qu’elle se fait à
l’instant où le télégraphe est censé s’arrêter un moment par l’effet
de l’abaissement d’une touche. Enfin, comme c’est le rouleau et
non la roue-type elle-même qui porte le noir, l’impression reste
toujours également noire et nette d’un bout de la dépêche à
l’autre, quelle que soit son étendue.

Ce télégraphe, avec l’appareil à impression comme sans celui-ci,
n’exige, pour être manié, aucune dextérité particulière, parce qu’il
suffit, à cet effet, de s’orienter simplement sur un clavier, et cela,
bien entendu, sans que de l’emploi de ce clavier il résulte la
moindre complication de l’appareil. Quant à la rapidité de la
correspondance, un employé tant soit peu exercé donne, par
minute, de cinquante à soixante signaux complets, soit lettres
imprimées en caractères ordinaires, y compris les blancs. Ce
chiffre peut ne pas paraître considérable auprès de ce que four-
nissent certains autres appareils, par exemple le télégraphe électro-
chimique de M. Bain; mais il faut bien faire attention à ce que
mon télégraphe, d’une part, n’exige pour fonctionner aucun pré-
paratif, qu’il est à chaque instant prêt à entrer en action, et que,
de l’autre, la dépêche est rendue en caractères ordinaires, en sorte
qu’il n’y a aucun temps perdu à la déchiffrer.


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[87/0105] même dépêche. Enfin, à chacun de mes télégraphes, comme on l’a vu plus haut, peut être adapté un appareil à impression, en sorte que la dépêche est imprimée à la fois aux deux stations. L’exactitude de la dépêche se trouve ainsi complètement garantie, sans qu’on ait besoin de se la faire rendre, et un désordre qui se glisserait dans les appareils pendant la transmission, ne pourrait même jamais affecter qu’un seul mot de la dépêche, parce qu’il serait aussitôt trahi par le son du timbre qui, lorsque tout est en règle, doit retentir entre chaque mot et le suivant d’accord avec les blancs du cadran. L’appareil à impression ne communiquant au télégraphe que par voie électrique, le mécanisme de celui-ci n’en devient pas plus compliqué, et les désordres auxquels l’appareil à impression pourrait être sujet, à raison de sa plus grande com- plication, ne réagissent point sur le télégraphe. La marche du télégraphe est tout aussi rapide avec l’appareil à impression que sans celui-ci, et l’impression même n’implique dans la transmission de la dépêche aucune perte de temps, parce qu’elle se fait à l’instant où le télégraphe est censé s’arrêter un moment par l’effet de l’abaissement d’une touche. Enfin, comme c’est le rouleau et non la roue-type elle-même qui porte le noir, l’impression reste toujours également noire et nette d’un bout de la dépêche à l’autre, quelle que soit son étendue. Ce télégraphe, avec l’appareil à impression comme sans celui-ci, n’exige, pour être manié, aucune dextérité particulière, parce qu’il suffit, à cet effet, de s’orienter simplement sur un clavier, et cela, bien entendu, sans que de l’emploi de ce clavier il résulte la moindre complication de l’appareil. Quant à la rapidité de la correspondance, un employé tant soit peu exercé donne, par minute, de cinquante à soixante signaux complets, soit lettres imprimées en caractères ordinaires, y compris les blancs. Ce chiffre peut ne pas paraître considérable auprès de ce que four- nissent certains autres appareils, par exemple le télégraphe électro- chimique de M. Bain; mais il faut bien faire attention à ce que mon télégraphe, d’une part, n’exige pour fonctionner aucun pré- paratif, qu’il est à chaque instant prêt à entrer en action, et que, de l’autre, la dépêche est rendue en caractères ordinaires, en sorte qu’il n’y a aucun temps perdu à la déchiffrer.

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Zitationshilfe: Siemens, Werner von: Gesammelte Abhandlungen und Vorträge. Berlin, 1881, S. 87. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/siemens_abhandlungen_1881/105>, abgerufen am 29.03.2024.