Extrais d’une lettre de Paris, du 3 Oct.
19s Bulletin de la Grande-Armée.
Moscou, le 16 Sept.
Depuis la bataille de la Moskwa, l’armée
française a poursuivi l’ennemi sur les trois
routes de Mojaïsk, de Svenigorod et de Ka-
longa sur Moscou.
Le roi de Naples était le 9 à Koubinskoë;
le vice-roi, à Ronza; et le prince Ponia-
towski, à Feminskoë. Le quartier-général
est parti de Mojaïsk le 12, et a été porté à
Peselina; le 13, il était au chateau de Berws-
ka; le 14, à midi, nous sommes entrés à
Moscou. L’ennemi avait élevé sur la mon-
tagne des Moineaux, à deux werstes de la
ville, des redoutes qu’il a abandonnées.
La ville de Moscou est aussi grande que
Paris; c’est une ville extrêmement riche,
remplie des palais de tous les principaux de
l’Empire. Le gouverneur russe, Rostapchin,
a voulu ruiner cette belle ville, lorsqu’il a
vu que l’armée russe l’abandonnait. Il a
armé 2000 malfaiteurs qu’il a fait sortir des
cachots; il a appelé également 6000 satellites
et leur a fait distribuer des armes de l’ar-
senal.
Notre avant-garde, arrivée au milieu de la
ville, fut accueillie par une fusîllade partie
du Kremlin. Le roi de Naples fit mettre en
batterie quelques pieces de canon, dissipa
cette canaille, et s’empara du Kremlin. Nous
avons trouvé à l’arsenal 60000 fusils neufs et
120 pieces de cauon sur leurs affûts. La plus
complette anarchie regnait dans la ville; des
forcenés ivres couraient dans les quartiers,
et mettaient le feu par-tout. Le gouverneur
Rostapchin avait fait enlever tons les mar-
chands et négocians par ie moyen desquels
Schreiben aus Paris, vom 3 Oct.
Neunzehntes Bulletin der großen Armee.
Moscau, den 16 Sept. 1812.
Seit der Schlacht an der Moskwa verfolgte die
Franzoͤſiſche Armee den Feind auf den drey Straßen
von Mojaisk, von Svenigorod und Kaluga nach
Moscau zu.
Der Koͤnig von Neapel war am 9ten zu Kou-
binskoë, der Vicekoͤnig zu Ronza und der Fuͤrſt
Poniatowski zu Feminskoë. Am 12ten brach das
Hauptquartier von Mojaisk nach Peſelina auf;
am 14ten des Mittags ruͤckten wir in Moscau ein.
Der Feind hatte auf dem Sperlingsberge, zwey
Werſte von der Stadt, Verſchanzungen angelegt,
die er aber verließ.
Moscau iſt ſo groß wie Paris. Es iſt eine
aͤußerſt reiche Stadt, voll von Pallaͤſten aller
Großen des Reichs. Der Rußiſche Gouverneur
Roſtopſchin wollte dieſe ſchoͤne Stadt ruiniren, wie
er ſah, daß die Rußiſche Armee ſelbige aufgab;
ließ 3000 aus den Gefaͤngniſſen entlaſſene Ver-
brecher bewaffnen, bot uͤberdies 6000 Trabanten
auf, an welche Waffen aus dem Zeughauſe ver-
theilt wurden.
Als unſre Avantgarde mitten in der Stadt an-
gekommen war, wurde ſie mit Gewehrfeuer aus
dem Kreml empfangen. Der Koͤnig von Neapel
ließ einige Kanonen auffahren, trieb dieſes Geſindel
aus einander und bemaͤchtigte ſich des Kreml. Wir
haben 60000 neue Flinten und 120 Kanonen auf
den Laffetten in dem Zeughauſe gefunden. Jn der
Stadt herrſchte die voͤlligſte Anarchie. Betrun-
kene, raſende Leute liefen in den Straßen herum
und legten uͤberall Feuer an. Der Gouver-
neur Roſtopſchin hatte alle Kaufleute, durch die
man die Ordnung haͤtte herſtellen koͤnnen, weg-
fuͤhren laſſen. Ueber 400 Franzoſen und Deutſche
waren auf ſeinen Befehl verhaftet worden; end-
on aurait pu rétablir l’ordre. Plus de quatre
cents Français et Allemands avaient été ar-
rétés par ses ordres; enfin, il avait eu la pré-
caution de faire enlever les pompiers avec
les pompes; aussi l’anarchie la plus com-
plette a désolé cette grande et belle ville, et
les flammes la consument. Nous y avions
trouvé des ressources considérables de toute
espêce.
L’Empereur est logé au Kremlin, qui est
au centre de la ville, comme une espèce de
citadelle entourée de hautes murailles. Trente
mille blessés ou malades russes sont dans les
hôpitaux, abandonnés, sans secours et sans
nourriture.
Les Russes avouent avoir perdu 50000 hom-
mes à la bataille de la Moskwa. Le prince
Bagration est blessé à mort. On a fait le re-
levé des généraux russes blessés ou tués à la
bataille; il se monte de quarante-cinq à cin-
quente.
Armée de Portugal.
Tandis que l’armée de Portugal se trouvait
réunie à Valladolid et aux environs, dans
l’attente des renforts qui lui ont été envoyés
de Bayonne, le général Clauzel, qui com-
mandait cette armée depuis la blessure de M.
le maréchal due de Raguse, sachant que la
garnison d’Astorga n’était pas suffisamment
pourvue de vivres, se décida à faire un dés-
tachement pour aller la ravitailler. Il y de-
tina deux divisions d’infanterie, avec une
division de cavalerie légere, sous les ordres
du géneral Foy, qui avait en outre l’ordre
d’attaquer l’armée insurgée de Galice, qu’on
supposait devoir se réunir près de Benavente:
mais avec quelque rapidité que le général
Foy ait marché, il ne lui a pas été possible
d’arriver à tems à Astorga. La garnison ayant
entierement épuisé ses subsistances, avait été
forcée de se rendre, et elle était sortie de
la place le 19 Août. Le général Foy arriva à
Astorga dans la nuit du 20, sans avoir pu
joindre, que près de cette place, l’arriere-
garde ennemie. Les insurgés, pressés de
s’enfuir en Galice, faisaient dix a douze li-
eues par jour. En évacuant Astorga, ils y
avaient laissé nos malades et blessés, qui
fûrent ramenés par le général Foy. Ce gé-
néral ayant appris à son retour à Benavente,
que le général Silveira était encore dans les
environs de Zamora, se dirigea sur lui par
Tabara et Carvajalès. Il le vit encore re-
gagnant en toute hàte la frontiere de Portu-
gal, mais notre cavalerie ne put jamais l’at-
teindre.
A la même époque, le général Clauzel ap-
prit que le général anglais Anson, comman-
dant 1000 à 1200 chevaux, avait conservé ses
postes dans la valée de l’Esqueva; sa divi-
sion, composée des 11e, 12e, 14e et 16e régi-
mens de dragons légers et d’une batterie d’ar-
tillerie légere, était à Villa-Vanès et Tudela.
Le 19 Aout, le général Maucune fut chargé
lich hatte er auch die Vorſicht gebraucht, alle
Feuerſpruͤtzen und Spruͤtzenleute wegfuͤhren zu
laſſen. Die voͤlligſte Anarchie hat auch dieſe große
und ſchoͤne Stadt verwuͤſtet, die von den Flammen
verzehrt wird. Wir hatten daſelbſt betraͤchtliche
Huͤlfsmittel aller Art gefunden.
Der Kayſer wohnt im Kreml, der wie eine Ci-
tadelle von hohen Mauern umgeben mitten in der
Stadt liegt. 3000 kranke oder verwundete Ruſſen
befinden ſich verlaſſen, ohne Beyſtand und Nah-
rung in den Hoſpitaͤlern.
Die Ruſſen geſtehen, daß ſie 50000 Mann in der
Schlacht an der Moskwa eingebuͤßt haben. Der
Fuͤrſt Bagration iſt toͤdtlich verwundet. Nach
einem aufgenommenen Verzeichniß ſind 45 bis 50
Rußiſche Generals in der Schlacht getoͤdtet oder
verwundet worden.
Armee von Portugall.
Waͤhrend die Armee von Portugall zu Valla-
dolid und in der umliegenden Gegend vereinigt
war, und die Verſtaͤrkungen erwartete, die ihr von
Bayonne zugeſandt worden, faßte der General
Clauzel, der ſeit der Verwundung des Herrn Mar-
ſchalls, Herzogs von Raguſa, dieſe Armee com-
mandirte, den Entſchluß, die Garniſon von Aſtorga
zu verproviantiren, welche, wie er wußte, nicht
hinreichend mit Lebensmitteln verſehen war. Er
beſtimmte dazu zwey Diviſionen Jnfanterie und
eine Diviſion leichter Cavallerie unter dem Befehl
des Generals Foy. Dieſer hatte uͤberdies die Or-
dre, die Jnſurgenten-Armee von Gallizien anzu-
greifen, von welcher man vermuthete, daß ſie ſich
zu Benevente vereinigen wollte. Allein ſo ſchnell
auch General Foy marſchirte, ſo war es ihm doch
nicht moͤglich, bey Zeiten zu Aſtorga einzutreffen.
Da die Garniſon ihre Lebensmittel gaͤnzlich auf-
gezehrt, ſo war ſie zur Uebergabe genoͤthigt wor-
den und am 19ten Auguſt aus dem Platze abmar-
ſchirt. General Foy kam in der Nacht auf den
20ſten zu Aſtorga an, und konnte erſt in der Naͤhe
dieſes Platzes die feindliche Arriergarde erreichen.
Die Jnſurgenten, die nach Gallizien fliehen muß-
ten, legten taͤglich 10 bis 12 Lieues zuruͤck. Wie
ſie Aſrorga raͤumten, hatten ſie unſere Kranken
und Verwundeten daſelbſt zuruͤckgelaſſen, die von
dem General Foy weggefuͤhrt wurden. Als dieſer
General bey ſeiner Ruͤckkunft nach Benevente er-
fuhr, daß ſich General Silveira noch in der Gegend
von Zamora aufhalte, ſo marſchirte er uͤber Ta-
bara und Carvajalis gegen ihn. Er ſah ihn noch,
wie er in aller Eile nach der Portugieſiſchen Graͤnze
zu fluͤchtete; unſere Cavallerie konnte ihn aber nie
erreichen.
Zugleich erfuhr General Clauzel, daß der Eng-
liſche General Anſon, welcher 1000 bis 1200 Mann
Cavallerie commandirte, in dem Thal der Esqueva
noch ſeine Poſten behalten habe. Die Diviſion
deſſelben, die aus dem 11ten, 12ten, 14ten und
16ten leichten Dragoner Regimentern und einer
Batterie leichter Artillerie beſtand, war zu Villa-
Vanès und Tudela. Am 19ten Auguſt erhielt der
General Maucune den Auftrag, ſich nach der Seite
von Tudela auf Recognoscirung zu begeben, um
de se porter en reconnaissance du côté de
Tudela, afin d’obliger cette cavalerie de re-
passer sur l’autre rive du Duero. On échan-
gea quelques coups de canon et de fusil avec
l’ennemi; les dragons du 15e le chargerent à
l’entrée de Tudela, et le forcerent à repasser
le fleuve; le général Anson se replia sur Al-
dea-Major, et le corps d’observation de l’ar-
mée anglaise se retira, du 20 au 24, à Ol-
médo, et ensuite à Arevalo.
Un particulier qui vient de mourir a légué
par son testament la somme de cent louis à
la seconde classe de l’Institut, pour être dé-
cernée comme prix au meilleur discours sur
l’existence de Dieu et l’immortalité de l’ame.
La seconde classe a accepté le legs, et se
propose d’ouvrir incessament le concours.
Naples, le 11 Septembre.
Avant-hier, on a brûlé sur la place de Bag-
nuoli des marchandises de coutrebande saisies
sur le navire tunisien la Fenice. Ces mar-
chandises consistaient en 106 pièces mousse-
line, 27 schals, etc.
Extrait d’une lettre de Varsovie,
du 1 Octobre.
Par un décret royal du 19 Sept. dernier, le
comte Thadaeus Mostowski, fut nommé mi-
nistre de l’intérieur et du culte en Pologne.
Ce ministre était jusqu’ici en France où il
avait des possessions.
Le corps du duc de Bellune est arrivé d’après
nos Journeaux dans les environs de Bobruysk,
en Lithuanie.
Le Prince Alexandre Sapieha, Chambellan
de S. M. l’Empereur Napoléon, Chevalier de
divers ordres, Commandant de la Légion
d’honneur, membre de la Société royale des
Amis des Sciences et de plusieurs académies
étrangères, mourut le 8. Sept. à Dereczyn, en
Lithouanie, residence du Prince François Sa-
pieha, dans sa 39e année. La Pologne perd
en lui un très-habile homme d’Etat, et un
Savant distingué.
L’abondance des grains, cette année, en a
fait baisser considerablement le prix. Pour
completter les magasins une partie des contri-
butions sera levée en grains.
Dantzic, le 5 Septembre.
Le 31 Août, trente bàtimens anglais de dif-
férente grandeur parurent devant notre port;
le lendemain, ils bombarderent le chenal et
l’embouchure de nos rivières; il tomba des
grenades jusque dans l’hôtel de Berlin. La
vigoureuse résistance qu’on opposa à l’ennemi
le força bientot à se retirer. Il a brûlé sa
poudre inutilement, car il ne nous à occa-
sionné aucun dommage; et à deux heures
après-midi, le bombardement avoit rentière-
ment cesse. On apperçoit encore dans l’éloig-
nement les batimens anglais; mais ils ne pa-
roissent pas disposés à tenter quelque nou-
velle entreprise. (Journal de l’Empire.)
Extrait d’une lettre de Copenhague,
du 5 Octobre.
Le 1r de ce mois, un Convoi danois, de
jene Cavallerie zu noͤthigen, ſich wieder auf das
andere Ufer des Duero zu begeben. Es wurden
einige Kanonen- und Flintenſchuͤſſe mit dem Feinde
gewechſelt. Die Dragoner des 15ten Regiments
hieben bey ſeinem Einruͤcken in Tudela in ihn ein,
und noͤthigten ihn, uͤber den Fluß zuruͤck zu keh-
ren. General Anſon zog ſich nach Aldea-Major
zuruͤck und das Obſervations-Corps der Engliſchen
Armee vom 20ſten bis 24ſten nach Olmedo und
weiter hin nach Arevalo.
Ein Particulier, der neulich geſtorben iſt, hat in
ſeinem Teſtamente 100 Louisd’or der 2ten Claſſe
des Jnſtituts vermacht, um als Preis der beſten
Abhandlung uͤber das Daſeyn Gottes und die Un-
ſterblichkeit der Seele bewilligt zu werden. Die
zweyte Claſſe hat dieſes Vermaͤchtniß angenommen,
und wird naͤchſtens eine Preisbewerbung anſtellen.
Neapel, den 11 September.
Vorgeſtern hat man auf dem Bagnuoli-Platz
Unterſchleifwaaren verbrannt, die man auf dem Tu-
neſiſchen Schiffe, die Fenice, ſaiſirt hatte. Dieſe
Waaren beſtanden in 106 Stuͤcken Mouſſelin, 27
Schawls u. ſ. w.
Schreiben aus Warſchau, vom 1 Oct.
Zufolge eines Koͤnigl. Decrets vom 19ten des
v. M. iſt der Graf Thadaͤus Moſtowski zum Pohl-
niſchen Miniſter des Jnnern und der Religions-
Angelegenheiten ernannt worden. Jener Miniſter
hielt ſich bisher in Frankreich auf, wo er ſich an-
ſaͤßig machte.
Das Corps des Marſchalls Victor iſt bey Bo-
bruysk in Litthauen angekommen.
Der Fuͤrſt Alexander Sapieha, Kammerherr Sr.
Majeſtaͤt, des Kayſers Napoleon, Ritter verſchie-
dener Orden, Commandant der Ehrenlegion, Mit-
glied der hieſigen Koͤnigl. Geſellſchaft der Freunde
der Wiſſenſchaften und mehrerer auswaͤrtigen Aka-
demien, iſt auf der Neiſe von Willna nach War-
ſchau am 8ten September zu Dereczyn in Litthauen,
in der Reſidenzſtadt des Fuͤrſten Franz Sapieha,
im 39ſten Jahre ſeines Alters mit Tode abgegan-
gen. Pohlen verlohr in ihm einen ſehr geſchickten
Staatsmann und einen ausgezeichneten Gelehrten.
Bey dem diesjaͤhrigen Ueberfluß an Korn faͤllt
der Preis deſſelben betraͤchtlich. Zur Anlegung
der Magazine wird ein Theil der Abgaben in Ge-
treide erhoben.
Danzig, den 5 September.
Am 31ſten Auguſt erſchienen 30 Engliſche Schiffe
von verſchiedener Groͤße vor unſerm Hafen; am
folgenden Tage warfen ſie Bomben nach dem Fahr-
waſſer und nach der Muͤndung unſrer Fluͤſſe. Es
fielen Granaten bis nach dem Hotel von Berkin.
Der nachdruͤckliche Widerſtand, den man dem Feinde
entgegen ſtellte, noͤthigte ihn bald zum Ruͤckzuge.
Er hat ſein Pulver vergebens verſchoſſen; denn er
hat uns gar keinen Schaden verurſacht. Um 2 Uhr
des Nachmittags hatte das Bombardement gaͤnz-
lich aufgehoͤrt. Jn der Entfernung ſieht man noch
Engliſche Schiffe; ſie ſcheinen aber nicht geneigt,
eine neue Unternehmung zu wagen. (Journal de
l’Empire.)
Schreiben aus Copenhagen,
vom 7 October.
Am 1ſten dieſes ſegelte eine Daͤniſche Convoy
pres de 100 voiles était en route pour le Belt.
4 batimens de guerre ennemi ayant paru, le
1er Lieutenant de marine, Chevalier Prytz,
mit à la voile de Corsoer avec 4 Chaloupes
canonières. Il s’ensuivit un combat de près
de 2 heures avec les batimens ennemis, qui
furent contraint à la retraite. Pendant le
combat, le grand convoi marchand eut le
temps de se mettre en sûreté à Skielskioer et
à Corsoer.
S. M. le Roi, vient de témoigner sa satis-
faction particulière au chevalier Prytz, et à
ses equipages, pour leur conduite distinguée
dans cette affaire.
von beynahe 100 Segeln nach dem Belt. Auf die
Erſcheinung von 4 großen feindlichen Kriegsſchiſſen
gieng der Premier-Lieutenant, Ritter Prytz, mit
4 Kanonierſchaluppen von Corſoer unter Segel.
Es kam darauf zu einem beynahe zweyſtuͤndigen
Gefecht mit den feindlichen Schiffen, die zur Flucht
genoͤthigt wurden. Waͤhrend des Gefechts hatte
die Convoy Zeit, ſich nach Skielſkioer und nach
Corſoer in Sicherheit zu begeben.
Se. Koͤnigl. Majeſtaͤt haben dem Ritter Protz
und ſeiner Mannſchaft Jhr beſonderes Wohlgefal-
len uͤber ihr ausgezeichnetes Betragen in dieſer
Aſſaire zu erkennen gegeben.
Hamburg, den 10ten October. Heute nimmt
unſre Stadt Antheil an einem ſo ſeltenen als ruͤh-
renden Feſte. Der wuͤrdige, laͤngſt mit Ruhm be-
kannte Schul-Lehrer an der Petri-Kirche, Herr
Chriſtoph Diedrich Weſtphalen, feyert in einem
Alter von 84 Jahren den Ablauf des ſechszigſten
ſeines in ununterbrochener reger Thaͤtigkeit ge-
fuͤhrten Amtes. Eine ſo hohe Lebensſtuf r e konnte
nur ein Mann erreichen, der, mit feſter Geſund-
heit ausgeruͤſtet, eins der ſchwerſten Geſchaͤfte ſtets
mit Gemuͤthsruhe, Heiterkeit und Sanftmuth ver-
ſah. Eine ungeſtoͤhrte, nie geſchwaͤchte Lebenskraft
erhielt ſeinen Geiſt bisher munter und faͤhig, die
Pflichten ſeines Berufs mit Eifer, Fleiß und Treue
zu erfuͤllen. Wie mannichfaltig er durch ſeinen
gruͤndlichen Unterricht, durch Lehre und Beyſpiel
genuͤtzt habe, davon koͤnnen Tauſende in und
außer Hamburg Zeugniß ablegen. Der unver-
welklichſte Lohn ſeiner Handlungen gruͤnt zwar in
ſeinem reinen Bewußtſeyn, immer vor Gott
gelebt zu haben; aber ſeine Empfindungen wer-
den noch durch den Jubel erhoͤht, den ſeine
jetzigen Zeitgenoſſen heute uͤber ihn anſtimmen.
Feſtlich um ihn verſammelt erblickt er ſeine Zoͤg-
linge, Freunde und Verwandte ſeines Herzens
und Bluts. Er ſegnet alle, und verweilt beſon-
ders mit den waͤrmſten Wuͤnſchen bey ſeinem ein-
zigen Sohne, der, von ihm gebildet, alle Stufen
der Buͤrgerehre betreten hat; bey der edlen Gattin
deſſelben; bey ihren Kindern und Kindeskindern.
Denn das Erbe ſeiner Wirkſamkeit, ſeiner Tugen-
den, erſtreckt ſich ſchon zu der vierten Genera-
tion in zwey Urenkelinnen. Unzaͤhliche Wohl-
fahrt hat der redliche Greis ausgeſaͤet; unverſieg-
baren Dank, lebenslaͤngliche Freude erndtet er da-
fuͤr ein.
Der Herzog Wilhelm von Bayern hat zur Un-
terſtuͤtzung der Verwundeten und Kranken des ge-
genwaͤrtig im Felde ſtehenden Bayerſchen Armee-
Corps die Summe von 10000 Fl. beſtimmt, wovon
ein Zehntheil ausſchließlich dem Hoͤchſtdeſſen Na-
men fuͤhrenden 6ten Linien-Jnfanterie-Regiment
angewieſen worden.
Am 24ſten Sept. fiel in Suhl und der dortigen
Gegend ſtarker Regen im Thale, auf den Hoͤhen
des Waldes aber Schnee, und am folgenden Tage
lag die ganze Bergkette bis an die Naͤhe der Stadt
mit dem erſten Schnee bedeckt. Da erſt vor eini-
gen Tagen der Anfang mit der Erndte gemacht
worden, ſo war dieſe Ueberraſchung nicht angenehm.
Da zu Bruͤſſel mehrere Haͤuſer mit dunkeln und
bizarren Farben angemalt worden, dieſes aber der
Erleuchtung ſchadet, ſo hat der Maire zu Bruͤſſel,
wie in dem daſigen Journal angezeigt wird, ver-
ordnet, daß kuͤnftig die Vorderſeite der Haͤuſer nur
mit hellen Farben beſtrichen werden darf. Will
man ſie gelb oder dunkelgruͤn anmalen laſſen, ſo
muß eine Probe davon erſt in der Mairie vorge-
zeigt werden.
Wien. Se. Majeſtaͤt haben, nach unſrer Hof-
Zeitung, dem K. K. wuͤrklichen Kaͤmmerer und
Ritter des goldnen Vließes, Fuͤrſten Carl von
Auersperg, in Ruͤckſicht auf ſeine fruͤher geleiſteten
guten Dienſte und jederzeit bewieſene Anhaͤnglich-
keit, den vormals bekleideten Feldmarſchall-Lieute-
nants-Character, zugleich auch den im Feldzuge
vom Jahre 1790 erhaltenen militairiſchen Maria-
Thereſſen-Orden wieder zu ertheilen geruhet.
Copenhagen. Eine Koͤnigl. Reſolution vom
5ten dieſes ſetzt feſt, daß es den Candidaten, welche
in den Herzogthuͤmern ein Amt, von welcher Art
dieſes auch ſeyn moͤge, zu erhalten wuͤnſchen, nach
dem 1ſten Januar 1813 obliegen ſolle, bey ihren
desfalls einzureichenden Geſuchen darzuthun, in
wie ferne ſie die Daͤniſche Sprache verſtehen, leſen
und ſchreiben gelernt haben.
Von gelehrten Sachen.
Abhandlung uͤber die Cultur des Waids und
die Jndigo-Bereitung aus demſelben. Heraus-
gegeben von Johann Baptiſt Heinrich, K. K.
Rathe, Doctor der Medicin ꝛc. Mit IV Kupfer-
tafeln. Wien. Aus der Kayſerl. Koͤnigl. Hof-
und Staats-Druckerey. 1812. 58 S. in 4to.
Die in der jetzigen Lage von Europa ſehr wich-
tige Angelegenheit der Cultur des Waids (Pastel,
Isiatis tinctoria) hat durch die vorliegende Schrift
einen bedeutenden Gewinn erhalten. Sie iſt auf
Befehl der K. K. Oeſterreichiſchen Regierung her-
ausgegeben, und durch das Miniſterium der aus-
waͤrtigen Angelegenheiten auch in das Ausland
verſandt worden, um, durch gegenſeitige Mitthei-
lung des Unterrichts und der Erfahrungen, den
Gegenſtand derſelben zu befoͤrdern und zu vervoll-
kommnen; auf welchem Wege der officiellen Zuſen-
dung auch der Hamburgiſchen Geſellſchaft zur Be-
foͤrderung der Kuͤnſte und nuͤtzlichen Gewerbe, die
ſich, auf Veranlaſſung der hohen adminiſtrativen
Behoͤrde des K. K. Franzoͤſiſchen Gouvernements,
mit der Befoͤrderung der Wald-Cultur eifrigſt be-
ſchaͤftiget, ein Exemplar dieſer Schrift uͤbergeben
worden iſt. Der Hr. Verf. zeigt ſich als ein
Mann von ausgebreiteter und gruͤndlicher Kennt-
niß dieſes Gegenſtandes, und betritt, des Vor-
gangs mehrerer aͤltern und neuern Deutſchen Schrift-
ſteller uͤber den Bau des Waids und uͤber die Be-
reitung des Jndigo aus demſelben, ungeachtet,
hierin gewiſſermaßen eine neue Bahn, indem er
manche Maͤngel und Jrrthuͤmer des Unterrichts
daruͤber verbeſſert und ſein ſehr inſtructives Werk
meiſtens auf neuere practiſche Erfahrungen gruͤn-
det. Die Abhandlung iſt ihrem Zweck, als zur
Volksſchrift beſtimmt, gemaͤß, einfach und deutlich
abgefaßt, und eben ſo planmaͤßig als vollſtaͤndig
bearbeitet. Sie zerfaͤllt in zwey Haupt-Abtheilun-
gen. Die erſte Abtheilung enthaͤlt, unter 12 Ru-
briken, den Unterricht uͤber die Naturgeſchichte der
Waidpflanze; uͤber die Wahl, die Bearbeitung und
Duͤngung des zur Waid-Cultur geeigneten Bo-
dens; uͤber die Einſaat, das Keimen und die Ar-
beiten im Waid-Acker waͤhrend des Wuchſes; uͤber
die Erndte und Behandlung der Blaͤtter, aus de-
nen der inlaͤndiſche Jndigo gezogen werden ſoll;
uͤber die den Pflanzen nachtheiligen Einwirkungen,
als Jnſecten, Unkraut ꝛc.; uͤber die Benutzung des
Waids im zweyten Jahre; uͤber die Saamen-Er-
zeugung, und endlich — eine Berechnung der Ko-
ſten und des Ertrags der Cultur. — Die zweyte
Abtheilung enthaͤlt in 8 Capiteln eine vollſtaͤndige
Anweiſung uͤber die Jndigo-Bereitung aus den
Waid-Blaͤttern, im ganzen Umfange und nach allen
Theilen dieſer Operation. — Dieſe Schrift iſt mit
4 Kupfertafeln bereichert, welche die zu der Waid-
Cultur und zur Bereitung des Jndigo’s gehoͤrigen
vorzuͤglichſten Werkzeuge vorſtellen. — Es draͤngt
ſich bey der Anſicht dieſes reichhaltigen und nuͤtz-
lichen Werks mit dem lebhafteſten Jntereſſe die
Bemerkung auf, wie ſich, zur Befoͤrderung dieſer
ſo wichtigen und gemeinſchaftlich fuͤr ganz Europa
ſo nuͤtzlichen Sache, die Regierungen der beyden
befreundeten maͤchtigſten Laͤnder des Continents,
Frankreich und Oeſterreich, die Hand bieten, um
dieſen von dem fuͤr ein auslaͤndiſches Product bis-
her bezahlten anſehnlichen Tribut zu befreyen, und
ſolches in ſeinem eigenen Boden aufzuſuchen und
daraus hervorzurufen. Moͤge dieſes große Bey-
ſpiel eines gemeinſchaftlichen großherzigen Beſtre-
bens von der allgemeinſten Wirkung und von dem
guͤnſtigſten Erfolge fuͤr das Ganze gekront werden!
M.
Eudora,
oder:
Blicke auf Welt und Menſchen, Natur, Wiſſen-
ſchaften, Kuͤnſte und Gewerbe,
zur
geiſtweckenden, angenehmen Belehrung und edlern
Unterhaltung der heranwachſenden, ſich wiſſen-
ſchaftlich bildenden Jugend.
Unter dieſem Titel bin ich entſchloſſen, ein moͤg-
lichſt zweckmaͤßiges Unterhaltungsblatt fuͤr
wiſſenſchaftlich zu bildende Juͤnglinge heraus-
zugeben. Der Jnhalt wird in kurzen, anſchaulich
verfaßten Aufſaͤtzen, Notizen und Bemerkungen
von großer Mannigfaltigkeit beſtehen, und den
Fortſchritten und Entdeckungen unſrer Tage, ſo
wie den Beduͤrfniſſen des Zeitgeiſtes angemeſſen
ſeyn, und ſo viele Saiten ich auch beruͤhren moͤchte,
ſo ſoll doch nie ein Ton erklingen, der in jungen,
noch unbefeſtigten Gemuͤthern, eine andere als ver-
edelnde Empfindung erregen koͤnnte.
Vom naͤchſten Januar an werden des Jahrs
12 Stuͤck, jedes von 4 Bogen in 8., mit einem ge-
faͤrbten Umſchlage und uͤberhaupt in einem gefaͤlli-
gen Aeußern erſcheinen. Der Subſcriptionspreis
fuͤr den Jahrgang in zwey Baͤnden iſt 3 Thaler
Preuß. Cour., der Ladenpreis 4 Thaler. Es wer-
den indeß auch Beſtellungen blos auf den erſten
Band von 6 Monatsſtuͤcken mit 1 Rthlr. 12 Gr.
zugelaſſen. Fuͤr Exemplare auf Schreibpapier legt
man den ſechsten Theil dieſer Preiſe zu.
Unterzeichnungen nehmen Herr Laugier, Buch-
halter in der hieſigen Pauliſchen Buchhandlung,
Bruͤberſtraße No. 11, und Herr Karl Franz Koͤh-
ler, Buchhaͤndler in Leipzig, bis gegen Ende des
Novembers in freyen Briefen an. Man kann ſich
indeß bey jeder ſoliden Buchhandlung melden, wo
auch die ausfuͤhrlichere Ankuͤndigung zu bekom-
men iſt.
Etwanigen Subſcribentenſammlern, die mehr als
vier Exemplare verlangen, wird ein Rabatt von
10 Procent zu Gute gerechnet.
Berlin, im September 1812.
Heinrich Guſtav Floͤrke,
Mitglied mehrerer gelehrten Geſellſchaften,
Fortſetzer der Kruͤnitziſchen Encyklopaͤdie
und Herausgeber des Repertoriums fuͤr
die geſammte Naturkunde. Einberufung von Conſcribirten. Der Stellmacher-Geſell Peter Friederich Trenter
wird hiemit von ſeiner Mutter aufgefordert, un-
geſaͤumt zu Hauſe zu kommen, um der Conſcrip-
tion Genuͤge zu leiſten.
Oldenburg, im Weſer-Departement, den 6ten
October 1812.
Wittwe Trenter.
Der Schuhmacher-Geſell Gerhard Hinrich Feſen-
feld wird hiemit von ſeinem Vater aufgefordert,
ungeſaͤumt zu Hauſe zu kommen, um der Conſcrip-
tion Genuͤge zu leiſten.
Oldenburg, im Weſer-Departement, den 6ten
October 1812.
Hermann Diederich Feſenfeld.
Nachbenannte Conſcribirte des Jahrs 1812, als:
der Schuhmacher Johann Hinrich Schnackenbeck
aus Echem, und
der Grobſchmidt Georg Ludwig Roͤper aus Schar-
nebeck,
werden von ihren Eltern dringend aufgefordert,
zuruͤckzukommen, um den Pflichten der Conſcription
ein Genuͤge zu leiſten, und das ihren Eltern ſonſt
drohende Ungluͤck abzuwenden.
Hinrich Chriſtian Heinbockel, der ſich vor eini-
gen Tagen heimlich von ſeinen Eltern entfernt
hat, wird hiedurch aufgefordert, wieder zuruͤck zu
kehren, um der beyorſtehenden Conſcription Ge-
nuͤge zu leiſten und ſeine Eltern nicht der Strenge
der Geſetze bloß zu ſtellen.
Neuenkirchen, Cantons Otterndorf, am 5ten
October 1812.
Johann Friederich Heinbockel.
Jemand, der gegen den 20ſten dieſes Monats
mit Ertrapoſt nach Holland zu reiſen gedenkt,
wuͤnſcht gegen Erlegung der halben Koſten einen
Geſellſchafter mit oder ohne eignen Wagen zu fin-
den. Naͤhere Nachweiſung im Bureau dieſer
Zeitung.
Douanes Impériales. Principalité
de Hambourg
Direction de Hambourg.
Vente publique.
Le Public est prévenu qu’en vertu de l’or-
donnance de Monsieur le Président du Tri-
bunal des Douanes, en date du 4. Octobre
1812, il sera procédé dans les Magasins des
Douanes, situés Altenwaisenhaus, maison de
Mr. Schaeffer, le 11 Novembre prochain, à
10 heures du matin, à la vente au plus offrant
et dernier encherisseur, et à la charge du
payement des droits des Marchandises sui-
vantes:
Savoir:
Bois de teinture | environ | 585 | K. | | D. |
Coton en laine | ‒ | 272 | ‒ | | ‒ |
Café | ‒ | 2083 | ‒ | | ‒ |
Cacao | ‒ | 63 | ‒ | | ‒ |
Cassa lignea | ‒ | 50 | ‒ | | ‒ |
Sucre rafiné | ‒ | 4321 | ‒ | 44 | ‒ |
Sucre candi | ‒ | 1371 | ‒ | 96 | ‒ |
Sucre brut | ‒ | 836 | ‒ | 80 | ‒ |
Thé | ‒ | 946 | ‒ | | ‒ |
Sirops | ‒ | 1824 | ‒ | 82 | ‒ |
Cassia fera | ‒ | 692 | ‒ | | ‒ |
Indigo | ‒ | 33 | ‒ | 90 | ‒ |
Poivre | ‒ | 36 | ‒ | | ‒ |
Quinquina | ‒ | 240 | ‒ | | ‒ |
Cardamoumm | ‒ | 1 | ‒ | 4 | ‒ |
Gingembre | ‒ | 1 | ‒ | 4 | ‒ |
Sels | ‒ | 1174 | ‒ | | ‒ |
Curcuma | ‒ | 29 | ‒ | | ‒ |
Ecorce de citron | ‒ | 11 | ‒ | | ‒ |
Sel de nitre | ‒ | 5 | ‒ | | ‒ |
Rhubarbe | ‒ | 3 | ‒ | | ‒ |
Fleur de canelle | ‒ | 48 | ‒ | | ‒ |
Riz | ‒ | 12 | ‒ | 50 | ‒ |
Huile d’olive | ‒ | 464 | ‒ | | ‒ |
Soie écrüe | ‒ | 27 | ‒ | | ‒ |
Huile de Therebentine | ‒ | 6 | ‒ | | ‒ |
Cloux de Gérofle | ‒ | | ‒ | 4 | ‒ |
Cochenille | ‒ | | ‒ | 2 | ‒ |
Gommet | ‒ | 105 | ‒ | | ‒ |
Jus de réglisse | ‒ | | ‒ | 50 | ‒ |
Chocolat | ‒ | 2 | ‒ | | ‒ |
Haricott | ‒ | 47 | ‒ | | ‒ |
Eau-de-vie | 183 litres. | | | | |
Rhum | 59 litres. | | | | |
Bois de Conston | 73 planches. | | | | |
Osicr en bottes | 200 bottes. |
Une partie librairie. |
Les Magasins susdits seront ouverts an Pu-
blic le 9 et 10 Novembre prochain, depuis neuf
heures du matin jusqu’à 2 heures après-midi
pour qu’il puisse prendre connaissance des
Marchandises à vendre.
A Hambourg, le 5 Octobre 1812.
Le Receveur-principal des Douanes
Ganeau.
Vice-Consulat de France à Rostock.
Vente publique d’un Corsaire.
Le 26 Octobre prochain à 10 heures du
matin, il sera procédé en la chancellerie du
Vice-Consulat de France, en présence du Vice-
Consul et d’un principal préposé des Doua-
nes, sur la demande de l’armateur et des in-
téressés, à la vente publique, au plus offrant
et dernier enchérisseur, à l’extinction des
feux, du Corsaire Cutter La Thérese, apparte-
nant à Mr. Castel père, du port
d’environ 8 Tonneaux,
28 Pieds de tête en tête,
24 id. de quille,
8 id. de bau,
3½ id. de creux,
muni de ses agrés, appareaux, et diverses
ustensiles.
Les Acquéreurs seront tenus, de payer tous
les droits d’usages quelconques, aux autori-
tés locales.
Les Acquéreurs payeront comptant, ou en
lettres de change à deux mois d’échéance au
plus tard, acceptées à la satisfaction de l’ar-
mateur.
La livraison aura lieu le lendemain de la
vente, et dans le cas, où l’acquéreur ne se
présenterait pas dans les trois jours, il sera
procédé à la revente sur folle enchère.
Les personnes qui voudront acquérir, pour-
ront s’adresser la veille de la vente chez Mr.
Charles Burchardt, conseiller de commerce,
Wasserstrasse, pour prendre connoissance des
agrés et de l’état du navire, le tout mentionné
en l’inventaire déposé dans la chancellerie du
Vice-Consulat de France à Rostock.
A Rostock, le 22 Septembre 1812.
Le Vice-Consul
Couteaux.
Kayſerl. Koͤnigl. Franzoͤſiſches Vice-Conſulat
in Roſtock.
Oeffentlicher Verkauf eines
Kaperſchiffs.
Den 26ſten October dieſes Jahrs, um 10 Uhr
des Morgens, ſoll in der Kanzeley des Kayſerl.
Koͤnigl. Franzoͤſiſchen Vice-Conſulats zu Roſtock,
in Gegenwart des Herrn Vice-Conſuls und eines
Douanen-Beamten, auf Anſuchen des Rheeders
und der Jntereſſenten, oͤffentlich, beym Verloͤſchen
der Lichter, an den Meiſt- und Letztbietenden ver-
kauft werden: der, Herrn Caſtel Vater zugehoͤ-
rige Kaper-Cutter Thereſe, von
ungefaͤhr 8 Tonnen Gehalt,
28 Fuß uͤber die Steven,
24 Fuß im Kiel-Laͤnge,
8 Fuß Breite uͤber Deck, und
3½ Fuß Tiefe,
mit dem gehoͤrigen Takelwerk und verſchiedenen
Geraͤthſchaften verſehen.
Die Kaͤufer ſind verbunden, alle uͤblichen Abgaben
jeder Art an die Orts-Obrigkeiten zu entrichten.
Die Kaͤufer werden baar oder in Wechſeln, auf
zwey Monat hoͤchſtens, zur Zufriedenheit des Rhee-
ders, bezahlen.
Die Ablieferung des Schiffes geſchieht den Tag
nach dem Verkaufe, und im Fall der Kaͤufer ſich
nicht nach Verlauf von drey Tagen einſtellt, wird
zur zweyten Verſteigerung fuͤr ſeine Rechnung und
Unkoſten geſchritten werden.
Die Kaufliebhaber koͤnnen den Tag vor dem
Verkauf bey dem Herrn Commerzienrath Carl
Burchard den Zuſtand des Schiffs und des Takel-
werks, ſo wie es in dem Jnventario benannt iſt,
welches in der Kanzeley des Kayſerl. Koͤnigl. Fran-
zoͤſiſchen Vice-Conſulats niedergelegt iſt, in Augen-
ſchein nehmen.
Roſtock, den 22ſten September 1812.
Der Vice-Conſul
Couteaux.
Vice-Consulat de France à Stralsund.
Vente publique d’un Corsaire.
Le 31 Octobre prochain à 10 heures du
matin, il sera procédé en la chancellerie du
Vicé-Consulat de France, en présence du Vice-
Consul et d’un principal préposé des Doua-
nes, sur la demande des armateurs et des as-
sociés, à la vente publique, au plus offrant
et dernier enchérisseur, à l’extinction des
feux, du Corsaire Ever l’heureuse Etoile, ap-
partenant à M. M. Drouet, Castel fils et Comp.,
du port d’environ 22 Tonneaux, muni de ces
agres, appareaux, armes et ustensiles.
Les Acquéreurs seront tenus, de payer tous
les droits d’usages quelconques, aux autorités
locales.
Les Acquéreurs payeront comptant, ou en
lettres de change à deux mois d’échéance au
plus tard, acceptées à la satisfaction de l’ar-
mateur.
La livraison aura lieu le lendemain de la
vente, et dans le cas où l’acquéreur ne se
présenterait pas dans les trois jours, il sera
procédé à la revente sur folle enchère.
Les personnes qui voudront acquérir, pour-
ront s’adresser la veille de la vente chez Mr.
Medini, pour prendre connoissance des agrés
et de l’état du navire, le tout mentionné
en l’inventaire déposé dans la chancellerie
du Vice-Consulat de France à Stralsund.
A Stralsund, le 25 Septembre 1812.
Le Vice-Consul
Couteaux.
Kayſerl. Koͤnigl. Franzoͤſiſches Vice-Conſulat
in Stralſund.
Oeffentlicher Verkauf eines
Kaperſchiffs.
Den 31ſten October dieſes Jahrs, um 10 Uhr
des Morgens, ſoll in der Kanzeley des Kayſerl.
Koͤnigl. Franzoͤſiſchen Vice-Conſulats in Stralſund,
in Gegenwart des Herrn Vice-Conſuls und eines
Douanen-Beamten, auf Anſuchen der Rheeder
und der Jntereſſenten, oͤffentlich, beym Verloͤſchen
der Lichter, an den Meiſt- und Letztbietenden ver-
kauft werden: der, Herren Drouet, Caſtel Sohn
et Comp. zugehoͤrige, Kaper-Ever, der gluͤckliche
Stern, von ungefaͤhr
22 Tonnen Gehalt,
mit dem gehoͤrigen Takelwerk, Waſſen und Ge-
raͤthſchaften verſehen.
Die Kaͤufer ſind verbunden, alle uͤblichen Ab-
gaben jeder Art an die Orts-Obrigkeiten zu entrichten.
Die Kaͤufer werden baar oder in Wechſeln, auf
zwey Monat hoͤchſtens, zur Zufriedenheit des Rhee-
ders, bezahlen.
Die Ablieferung des Schiffs geſchieht den Tag
nach dem Verkaufe, und im Fall der Kaͤufer ſich
nicht nach Verlauf von drey Tagen einſtellt, wird
zur zweyten Verſteigerung fuͤr ſeine Rechnung und
Unkoſten geſchritten werden.
Die Kauf-Liebhaber koͤnnen den Tag vor dem
Verkauf bey dem Herrn Medini den Zuſtand des
Schiffs und des Takelwerks, ſo wie es in dem
Jnventario benannt iſt, welches in der Kanzeley
des Kayſerl. Koͤnigl. Franzoͤſiſchen Vice-Conſulats
niedergelegt iſt, in Augenſchein nehmen.
Stralſund, den 25ſten September 1812.
Der Vice-Conſul
Couteaux.
Wein- Verkauf in Bremen:
Dienſtag, den 27ſten October, 5 Uhr Abends, in
G. F. Denecken und Boden Hauſe zur gaͤnzlichen
Aufraͤumung eines Lagers ſehr ſchoͤner alter, gut
conſervirter Weine, beſtehend in 1805r St. Croix
du Mont, 1808, 5, 2r hoch Berſac, 1802 und 1788r
hoch Preignac, 1800 und 98r hoch Bommes, 1804r
hoch Souterne, 1793, 94, 95r Langon, nebſt ver-
ſchiedenen ſehr alten belegenen Weinen, alten Cor-
ſica ꝛc., ſo wie auch einige Medoc, Margeaux,
Tavelle ꝛc., alles von Stuͤcken, ſo wie auch eine
Parthey Medoc la Roſe in Bouteillen ꝛc., in ſo
weit ſelbiger bis dahin nicht unter der Hand ver-
kauft, als auch die Stuͤck- und Lagerfaͤſſer ꝛc.
Zur naͤhern Nachricht und auch zur Einſendung
von Proben gegen Erſtattung der Unkoſten iſt gerne
erboͤtig
D. H. Fincke.
Durch den Kayſerlichen Notar, Herr Behrmann,
ſoll am Dienſtage den zwanzigſten October dieſes
Jahrs und folgenden Tagen im hieſigen Lombard
der gewoͤhnliche Ausruf von allerhand Silberge-
raͤth, tombachenen, ſilbernen und goldenen Taſchen-
Uhren, einigen Pretioſen und andern Sachen mehr,
gehalten werden; welches hiedurch bekannt gemacht
wird.
Nachdem von dem Libauſchen Stadt-Magiſtrat
in der Nachlaſſenſchafts-Sache des hier verſtorbe-
nen Ruß. Kayſerl. Poſtmeiſters und Titulalr-
Rats, Herrn Caspar Herrmann Meyer, mittelſt
Beſcheides Terminus secundus et quidem prae-
clusivus auf den 4ten Januar des kuͤnftigen
1813ten Jahrs anberaumet worden; ſo wird der-
ſelbe denjenigen, die ſolches angehet, hiemittelſt
zur Nachachtung und Wahrnehmung ihrer etwani-
gen Gerechtſame unter der Verwarnung bekannt
gemacht, daß, wenn ſie ſich mit ihren Anſpruͤchen
auch in dieſem Termine nicht melden, ſie damit
vollig praͤcludirt werden ſollen.
Libau, den 8ten September 1812.
Bekanntmachung.
Meinen werthen Freunden, die in Beziehung
auf meine Ankuͤndigung in No. 11 des Allgemei-
nen Anzeigers 1810 auf mein erfundenes Weſtphaͤ-
liſches Champagner Bier ſubſcribiret haben, zeige
ich hierdurch ergebenſt an, daß, ob ich zwar noch
nicht die erwuͤnſchte Anzahl Subſcribenten voll-
zaͤhlig habe, ich mich entſchloſſen habe, das Recept
nebſt einer ausfuͤhrlichern Beſchreibung demjenigen,
der mir einen Laubthaler frey einfendet, zukommen
laſſen werde. Diejenigen, welche bereits bezahlt
haben, belieben gegen freye Briefe ſolches abzu-
fordern.
Vlotho, im Fulda-Departement, den 30ſten Sep-
tember 1812.
Der Poſt-Director Schmidt.
Auch ſind bey mir alle Sorten von f. gelben Oker
und Braunroth, ſo ſchoͤn wie der Engliſche, fuͤr
billige Preiſe zu haben.
Steckbrief.
Wann die in nachſtehendem Signalement beſchriebenen,
wegen verübter Diebſtähle theils zu lebenslänglicher, theils
zu mehrjähriger Zuchthausſtrafe verurtheilten Züchtlinge,
Probſt und Peters, in der Nacht vom 19ten auf den 20ſten
May d. J. Gelegenheit gefunden, ſich mittelſt Ausbruchs
aus dem hieſigen Zuchthauſe in Freyheit zu ſetzen, und es
wahrſcheinlich geworden iſt, daß letzterer ſich noch hier im
Lande umhertreibt, erſterer aber ins Mecklenburgiſche und
vielleicht noch weiter gegangen; ſo werden die damals be-
reits erlaſſenen Steckbriefe hiemit wiederholt, und alle
Behörden geziemend erſucht, falls ſich einer der Flücht-
linge in ihrem Bezirk betreten laſſen ſollte, denſelben ſo-
fort anzuhalten und ſicher hieher zu transportiren, oder
bis zu der von hier aus verfügten Abholung in ſtrengern
Verwahrſam zu nehmen; wogegen wir zur Erſtattung
ſämmtlicher Koſten und zur Erwiederung der Rechtshülfe
in vorkommenden Fällen bereit ſind.
Stralſund, den 12ten September 1812.
Verordnete zum Gericht hieſelbſt.
Signalement.
1) Der Züchtling Probſt, von hier, iſt großer, ſtarker
Statur, hat ein ziemlich großes Geſicht und große Naſe,
aufgeworfene Lippen, tief liegende braune Augen, braunes
abgeſchnittenes Haar, und iſt ungefähr 36 Jahre alt. Bey
ſeiner Flucht iſt er mit einer braunen tuchenen Jacke und
gleichen langen Beinkleidern, Schuhen, einer ſchwarzen
ledernen Mütze und einem ſchwarzen Halstuche bekleidet
geweſen.
2) Der Züchtling Peters, aus Triebſees, iſt etwa 28 Jahre
alt, von mittelmäßiger Statur und blaſſem Angeſicht, hat
blaue Augen, eine lange Naſe, ſpitzes Kinn und kleinen
Mund, abgeſchnittene blonde Haare und eine leiſe Sprache.
Er war bey der Flucht mit einer blauen Jacke, langen lei-
nenen Beinkleidern, Schuhen, ſchwarzem Halstuch, einer
bunten cattunenen Weſte und einem runden Huth beklei-
det; ſoll aber jetzt einen blauen Ueberrock, bunte Weſte
mit weißen metallenen Knöpfen und Stiefeln tragen.