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Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 166, Hamburg, 16. Oktober 1812.

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jamais livre aux flammes leurs propres guer-
riers. Il etait reserve a un russe de donner
an monde le premier exemple d'un tel forfait.

Supposons un moment que la victoire ait
pu etre infidele au courage de nos soldats et
au genie de leur auguste chef, et faisons-
nous violence pour envisager les malheurs
dont l'Europe seroit la proie. Que de mas-
sacres! que de ravages! que d'incendies!
quels exces de toute espece n'auroient pas
commis les barbares qui detruisent leur pro-
pre pays, qui mettent le feu a leurs moissons
et a leurs cites, quand ils n'osent ou ne peu-
vent plus les defendre! Quels flots de sang
verseroit dans Vienne, dans Varsovie, dans
Berlin, ou dans Paris, le monstre, indigne
du nom d'homme, qui a pu incendier Mos-
cou, brauler trente mille des plus braves sol-
dats de son maeitre, blesses dans les combats
pour sa defense, et s'exposer a perdre sans
aucune necessite une population de 300000
ames! Graces aux progres des lumieres;
graces au genie qui nous gouverne et defend
avec nous la grande famille des nations cei-
vilisees, le torrent devastateur est arrete dans
sa course; il ne franchira plus la barriere
elevee par la victoire. Oui, nous le repe-
tons, l'Europe est sauvee. Jamais victoire
ne fut plus glorieuse et plus utile, jamais les
peupies ne durent plus d'actions de graces a
l'eternel Arbitre des destinees."

Des lettres de Valence, a la date du 19
Septembre, disent que le marechal duc de
Dalmatie etoit parvenu a operer sa reunion
avec l'armee du marechal duc d'Albufera.

Dans sa seance de ce jour, la Classe de la
langue et de la litterature francaise, a elu
M. Alexandre Duval a la place vacante dans
son sein par la mort de M. Legouve.


M. le general Rapp est du nombre des ge-
neraux blesses a la bataille du 7. Il etoit de
service aupres de l'Empereur, lorsque le ge-
neral Compans etant blesse, S. M. le chargea
de prendre le commandement de sa division.
Mais bientot il fut atteint de deux coups de
pistolet; l'un au bras, l'autre a la cuisse, qui
fut en outre froisee par un boulet de canon;
malgre cela, ce general n'a point abandonne
son poste, et a continue pendant trois heures
de commander la division avec sa bravoure
accoutumee; alors un biscayen le frappa a la
hanche gauche, le renversa de cheval, et l'o-
bligea de quitter le champ de bataille. Par
un bonheur rare, il n'a rien en de fracture,
et l'on espere que, dans un mois, il sera en
etat de reprendre son service. (J. de l'Emp.)


M. le general de Simbschen, qui etait en
arrestation a Vienne, a passe par Prague, pour
se rendre a Toeplitz. (Journal de Paris.)


L. A. le prince et la princesse royale sont

[Spaltenumbruch]

nen Krieger den Flammen überliefert. Es war
den Russen vorbehalten, der Welt das erste Bey-
spiel einer solchen Schandthat zu geben.

Laßt uns einmal annehmen, daß der Sieg dem
Muthe unserer Soldaten und dem Genie ihres
erhabenen Chefs hätte ungetreu seyn können, und
das Unglück bedenken, dem Europa ausgesetzt
wäre. Welche Massacren, welche Verheerungen,
welche Brandstiftungen, welche Exceffe aller Art
würden nicht die Barbaren begangen haben, die
ihr eignes Land verwüsten, ihre Erndten und
Städte in Brand stecken, wenn sie selbige nicht
mehr vertheidigen können. Welche Str[ö]me von
Blut würden zu Wien, zu Warschau, zu Berlin
oder zu Paris das Ungeheuer vergießen, unwür-
dig des Namens eines Menschen, der Moscau in
Brand stecken, 30000 der bravsten Soldaten seines
Herrn, die in den Gefechten zu seiner Vertheidi-
gung verwundet worden, verbrennen und ohne alle
Noth eine Volksmenge von 300000 Menschen dem
Elende überliefern konnte. Dank sey es den Fort-
schritten der Aufklärung, Dank dem Genie, wel-
ches uns beherrscht und mit uns die große Fa-
milie der civilisirten Nationen vertheidigt, der
verheerende Strom ist in seinem Laufe aufgehal-
ten; er wird die durch den Sieg bestimmten Grän-
zen nicht überschreiten. Ja, wir wiederholen es,
Europa ist gerettet. Nie war ein Sieg glor[r]eicher
und nützlicher, nie hatten die Völker mehr Ur-
sache, dem ewigen Lenker der Schicksale ihre Dank-
opfer darzubringen."

Briefe aus Valencia vom 19ten Sept. melden,
daß der Marschall, Herzog von Dalmatien, seine
Vereinigung mit der Armee des Marschalls, Her-
zogs von Albufera, bewerkstelligt hat.

Die Classe des Jnstituts für die Franzöf. Sprache
und Litteratur hat an die Stelle des verstorbenen
Herrn Legouve, den Herrn Alexander Duval zu
ihrem Mitgliede erwählt.


Der General Rapp ist auch unter der Anzahl der
in der Schlacht am 7ten September bleßirten Ge-
nerals. Er versah den Dienst beym Kayser. Als
General Compans verwundet wurde, erhielt er von
Sr. Maj. den Auftrag, das Commando der Divi-
sion zu übernehmen. Allein bald darauf wurde er
von 2 Pistolenschüssen getroffen, einen am Arm und
den andern im Schenkel, und eine Kanonenkugel
streifte ihm den letztern; dessen ungeachtet hat die-
ser General seinen Posten nicht verlassen, und die
Division noch 3 Stunden lang mit seiner gewöhn-
lichen Tapferkeit commandirt, als eine Standrohr-
kugel ihm die linke Hüfte traf, ihn vom Pferde
warf, und nöthigte, das Schlachtfeld zu verlassen.
Durch ein seltenes Glück wurde ihm nichts zer-
brochen, und man hofft, daß er in einem Monat
oder 6 Wochen wieder im Stande seyn wird, seinen
Dienst zu übernehmen.


Der Herr General von Simbschen, der zu Wien
arretirt war, ist durch Prag paßirt, um sich nach
Töplitz zu begeben.


Vorgestern Abend um 6 Uhr verließen Jhre Kön.
Hoheiten, der Kronprinz und die Kronprinzeßin,

[Spaltenumbruch]

jamais livré aux flammes leurs propres guer-
riers. Il était réservé à un russe de donner
an monde le premier exemple d’un tel forfait.

Supposons un moment que la victoire ait
pu étre infidèle au courage de nos soldats et
au génie de leur auguste chef, et faisons-
nous violence pour envisager les malheurs
dont l’Europe seroit la proie. Que de mas-
sacres! que de ravages! que d’incendies!
quels excès de toute espèce n’auroient pas
commis les barbares qui détruisent leur pro-
pre pays, qui mettent le feu à leurs moissons
et à leurs cités, quand ils n’osent ou ne peu-
vent plus les défendre! Quels flots de sang
verseroit dans Vienne, dans Varsovie, dans
Berlin, ou dans Paris, le monstre, indigne
du nom d’homme, qui a pu incendier Mos-
cou, brûler trente mille des plus braves sol-
dats de son maître, blessés dans les combats
pour sa défense, et s’exposer à perdre sans
aucune nécessité une population de 300000
ames! Gràces aux progrès des lumières;
gràces au génie qui nous gouverne et défend
avec nous la grande famille des nations cî-
vilisées, le torrent dévastateur est arrêté dans
sa course; il ne franchira plus la barrière
élevée par la victoire. Oui, nous le répé-
tons, l’Europe est sauvée. Jamais victoire
ne fut plus glorieuse et plus utile, jamais les
peupies ne durent plus d’actions de gràces à
l’éternel Arbitre des destinées.”

Des lettres de Valence, à la date du 19
Septembre, dïsent que le maréchal duc de
Dalmatie étoit parvenu à opérer sa réunion
avec l’armée du maréchal duc d’Albufera.

Dans sa séance de ce jour, la Classe de la
langue et de la littérature française, a élu
M. Alexandre Duval à la place vacante dans
son sein par la mort de M. Légouvé.


M. le général Rapp est du nombre des gé-
néraux blessés à la bataille du 7. Il étoit de
service auprès de l’Empereur, lorsque le gé-
néral Compans étant blessé, S. M. le chargea
de prendre le commandement de sa division.
Mais bientôt il fut atteint de deux coups de
pistolet; l’un au bras, l’autre à la cuisse, qui
fut en outre froisée par un boulet de canon;
malgré cela, ce général n’a point abandonné
son poste, et a continué pendant trois heures
de commander la division avec sa bravoure
accoutumée; alors un biscayen le frappa à la
hanche gauche, le renversa de cheval, et l’o-
bligea de quitter le champ de bataille. Par
un bonheur rare, il n’a rien en de fracturé,
et l’on espère que, dans un mois, il sera en
état de reprendre son service. (J. de l’Emp.)


M. le général de Simbschen, qui était en
arrestation à Vienne, a passé par Prague, pour
se rendre à Toeplitz. (Journal de Paris.)


L. A. le prince et la princesse royale sont

[Spaltenumbruch]

nen Krieger den Flammen uͤberliefert. Es war
den Ruſſen vorbehalten, der Welt das erſte Bey-
ſpiel einer ſolchen Schandthat zu geben.

Laßt uns einmal annehmen, daß der Sieg dem
Muthe unſerer Soldaten und dem Genie ihres
erhabenen Chefs haͤtte ungetreu ſeyn koͤnnen, und
das Ungluͤck bedenken, dem Europa ausgeſetzt
waͤre. Welche Maſſacren, welche Verheerungen,
welche Brandſtiftungen, welche Exceffe aller Art
wuͤrden nicht die Barbaren begangen haben, die
ihr eignes Land verwuͤſten, ihre Erndten und
Staͤdte in Brand ſtecken, wenn ſie ſelbige nicht
mehr vertheidigen koͤnnen. Welche Str[oͤ]me von
Blut wuͤrden zu Wien, zu Warſchau, zu Berlin
oder zu Paris das Ungeheuer vergießen, unwuͤr-
dig des Namens eines Menſchen, der Moscau in
Brand ſtecken, 30000 der bravſten Soldaten ſeines
Herrn, die in den Gefechten zu ſeiner Vertheidi-
gung verwundet worden, verbrennen und ohne alle
Noth eine Volksmenge von 300000 Menſchen dem
Elende uͤberliefern konnte. Dank ſey es den Fort-
ſchritten der Aufklaͤrung, Dank dem Genie, wel-
ches uns beherrſcht und mit uns die große Fa-
milie der civiliſirten Nationen vertheidigt, der
verheerende Strom iſt in ſeinem Laufe aufgehal-
ten; er wird die durch den Sieg beſtimmten Graͤn-
zen nicht uͤberſchreiten. Ja, wir wiederholen es,
Europa iſt gerettet. Nie war ein Sieg glor[r]eicher
und nuͤtzlicher, nie hatten die Voͤlker mehr Ur-
ſache, dem ewigen Lenker der Schickſale ihre Dank-
opfer darzubringen.”

Briefe aus Valencia vom 19ten Sept. melden,
daß der Marſchall, Herzog von Dalmatien, ſeine
Vereinigung mit der Armee des Marſchalls, Her-
zogs von Albufera, bewerkſtelligt hat.

Die Claſſe des Jnſtituts fuͤr die Franzoͤf. Sprache
und Litteratur hat an die Stelle des verſtorbenen
Herrn Légouvé, den Herrn Alexander Duval zu
ihrem Mitgliede erwaͤhlt.


Der General Rapp iſt auch unter der Anzahl der
in der Schlacht am 7ten September bleßirten Ge-
nerals. Er verſah den Dienſt beym Kayſer. Als
General Compans verwundet wurde, erhielt er von
Sr. Maj. den Auftrag, das Commando der Divi-
ſion zu uͤbernehmen. Allein bald darauf wurde er
von 2 Piſtolenſchuͤſſen getroffen, einen am Arm und
den andern im Schenkel, und eine Kanonenkugel
ſtreifte ihm den letztern; deſſen ungeachtet hat die-
ſer General ſeinen Poſten nicht verlaſſen, und die
Diviſion noch 3 Stunden lang mit ſeiner gewoͤhn-
lichen Tapferkeit commandirt, als eine Standrohr-
kugel ihm die linke Huͤfte traf, ihn vom Pferde
warf, und noͤthigte, das Schlachtfeld zu verlaſſen.
Durch ein ſeltenes Gluͤck wurde ihm nichts zer-
brochen, und man hofft, daß er in einem Monat
oder 6 Wochen wieder im Stande ſeyn wird, ſeinen
Dienſt zu uͤbernehmen.


Der Herr General von Simbſchen, der zu Wien
arretirt war, iſt durch Prag paßirt, um ſich nach
Toͤplitz zu begeben.


Vorgeſtern Abend um 6 Uhr verließen Jhre Koͤn.
Hoheiten, der Kronprinz und die Kronprinzeßin,

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[[4]/0004] jamais livré aux flammes leurs propres guer- riers. Il était réservé à un russe de donner an monde le premier exemple d’un tel forfait. Supposons un moment que la victoire ait pu étre infidèle au courage de nos soldats et au génie de leur auguste chef, et faisons- nous violence pour envisager les malheurs dont l’Europe seroit la proie. Que de mas- sacres! que de ravages! que d’incendies! quels excès de toute espèce n’auroient pas commis les barbares qui détruisent leur pro- pre pays, qui mettent le feu à leurs moissons et à leurs cités, quand ils n’osent ou ne peu- vent plus les défendre! Quels flots de sang verseroit dans Vienne, dans Varsovie, dans Berlin, ou dans Paris, le monstre, indigne du nom d’homme, qui a pu incendier Mos- cou, brûler trente mille des plus braves sol- dats de son maître, blessés dans les combats pour sa défense, et s’exposer à perdre sans aucune nécessité une population de 300000 ames! Gràces aux progrès des lumières; gràces au génie qui nous gouverne et défend avec nous la grande famille des nations cî- vilisées, le torrent dévastateur est arrêté dans sa course; il ne franchira plus la barrière élevée par la victoire. Oui, nous le répé- tons, l’Europe est sauvée. Jamais victoire ne fut plus glorieuse et plus utile, jamais les peupies ne durent plus d’actions de gràces à l’éternel Arbitre des destinées.” Des lettres de Valence, à la date du 19 Septembre, dïsent que le maréchal duc de Dalmatie étoit parvenu à opérer sa réunion avec l’armée du maréchal duc d’Albufera. Dans sa séance de ce jour, la Classe de la langue et de la littérature française, a élu M. Alexandre Duval à la place vacante dans son sein par la mort de M. Légouvé. Francfort, le 2 Octobre. M. le général Rapp est du nombre des gé- néraux blessés à la bataille du 7. Il étoit de service auprès de l’Empereur, lorsque le gé- néral Compans étant blessé, S. M. le chargea de prendre le commandement de sa division. Mais bientôt il fut atteint de deux coups de pistolet; l’un au bras, l’autre à la cuisse, qui fut en outre froisée par un boulet de canon; malgré cela, ce général n’a point abandonné son poste, et a continué pendant trois heures de commander la division avec sa bravoure accoutumée; alors un biscayen le frappa à la hanche gauche, le renversa de cheval, et l’o- bligea de quitter le champ de bataille. Par un bonheur rare, il n’a rien en de fracturé, et l’on espère que, dans un mois, il sera en état de reprendre son service. (J. de l’Emp.) Francfort, le 8 Octobre. M. le général de Simbschen, qui était en arrestation à Vienne, a passé par Prague, pour se rendre à Toeplitz. (Journal de Paris.) Salzbourg, le 1 Octobre. L. A. le prince et la princesse royale sont nen Krieger den Flammen uͤberliefert. Es war den Ruſſen vorbehalten, der Welt das erſte Bey- ſpiel einer ſolchen Schandthat zu geben. Laßt uns einmal annehmen, daß der Sieg dem Muthe unſerer Soldaten und dem Genie ihres erhabenen Chefs haͤtte ungetreu ſeyn koͤnnen, und das Ungluͤck bedenken, dem Europa ausgeſetzt waͤre. Welche Maſſacren, welche Verheerungen, welche Brandſtiftungen, welche Exceffe aller Art wuͤrden nicht die Barbaren begangen haben, die ihr eignes Land verwuͤſten, ihre Erndten und Staͤdte in Brand ſtecken, wenn ſie ſelbige nicht mehr vertheidigen koͤnnen. Welche Stroͤme von Blut wuͤrden zu Wien, zu Warſchau, zu Berlin oder zu Paris das Ungeheuer vergießen, unwuͤr- dig des Namens eines Menſchen, der Moscau in Brand ſtecken, 30000 der bravſten Soldaten ſeines Herrn, die in den Gefechten zu ſeiner Vertheidi- gung verwundet worden, verbrennen und ohne alle Noth eine Volksmenge von 300000 Menſchen dem Elende uͤberliefern konnte. Dank ſey es den Fort- ſchritten der Aufklaͤrung, Dank dem Genie, wel- ches uns beherrſcht und mit uns die große Fa- milie der civiliſirten Nationen vertheidigt, der verheerende Strom iſt in ſeinem Laufe aufgehal- ten; er wird die durch den Sieg beſtimmten Graͤn- zen nicht uͤberſchreiten. Ja, wir wiederholen es, Europa iſt gerettet. Nie war ein Sieg glorreicher und nuͤtzlicher, nie hatten die Voͤlker mehr Ur- ſache, dem ewigen Lenker der Schickſale ihre Dank- opfer darzubringen.” Briefe aus Valencia vom 19ten Sept. melden, daß der Marſchall, Herzog von Dalmatien, ſeine Vereinigung mit der Armee des Marſchalls, Her- zogs von Albufera, bewerkſtelligt hat. Die Claſſe des Jnſtituts fuͤr die Franzoͤf. Sprache und Litteratur hat an die Stelle des verſtorbenen Herrn Légouvé, den Herrn Alexander Duval zu ihrem Mitgliede erwaͤhlt. Frankfurt, den 3 October. Der General Rapp iſt auch unter der Anzahl der in der Schlacht am 7ten September bleßirten Ge- nerals. Er verſah den Dienſt beym Kayſer. Als General Compans verwundet wurde, erhielt er von Sr. Maj. den Auftrag, das Commando der Divi- ſion zu uͤbernehmen. Allein bald darauf wurde er von 2 Piſtolenſchuͤſſen getroffen, einen am Arm und den andern im Schenkel, und eine Kanonenkugel ſtreifte ihm den letztern; deſſen ungeachtet hat die- ſer General ſeinen Poſten nicht verlaſſen, und die Diviſion noch 3 Stunden lang mit ſeiner gewoͤhn- lichen Tapferkeit commandirt, als eine Standrohr- kugel ihm die linke Huͤfte traf, ihn vom Pferde warf, und noͤthigte, das Schlachtfeld zu verlaſſen. Durch ein ſeltenes Gluͤck wurde ihm nichts zer- brochen, und man hofft, daß er in einem Monat oder 6 Wochen wieder im Stande ſeyn wird, ſeinen Dienſt zu uͤbernehmen. Frankfurt, den 8 October. Der Herr General von Simbſchen, der zu Wien arretirt war, iſt durch Prag paßirt, um ſich nach Toͤplitz zu begeben. Salzburg, den 1 October. Vorgeſtern Abend um 6 Uhr verließen Jhre Koͤn. Hoheiten, der Kronprinz und die Kronprinzeßin,

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Britt-Marie Schuster, Manuel Wille, Arnika Lutz: Bereitstellung der Texttranskription. (2014-07-28T09:56:41Z) Bitte beachten Sie, dass die aktuelle Transkription (und Textauszeichnung) mittlerweile nicht mehr dem Stand zum Zeitpunkt der Übernahme des Werkes in das DTA entsprechen muss.

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Zitationshilfe: Staats- und Gelehrte Zeitung des hamburgischen unpartheyischen Correspondenten. Nr. 166, Hamburg, 16. Oktober 1812, S. [4]. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/hc_1661610_1812/4>, abgerufen am 30.04.2024.