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Wirth, Johann Georg August: Das Nationalfest der Deutschen zu Hambach. Heft 1. Neustadt, 1832.

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lorsque vous saluez par des transports unanimes d'acclamation l'aurore
de sa liberte naissante; j'eprouve le besoin de vous dire quelques
mots au nom de la France. Ces besoin est d'autant plus vivement
senti que ma patrie a ete meconnue sur cette tribune, et que je dois
a cette France a la quelle je me sens fier d'appartenir, de venir ex-
poser ici les sentimens qui l'animent. Et ne les a-t-elle pas exprimes
elle meme ces sentimens lorsqu'un si grand nombre de ses enfans se
trouvent ici rassembles pour celebrer cette journee solennelle d'ou
datera votre liberte et la sainte-alliance des peuples? N'a-t-elle pas
montre combien est grande pour vous sa sympathie lorsque plusieurs
de ses citoyens sont venus, malgre les entraves que leur a oppose
votre gouvernement, pour vous voir arborer le drapeau qui proclame
votre independance, le drapeau qui proclame votre eternelle liberte?

Et vous osez sur cette tribune, d'ou ne devraient descendre que
des paroles de paix et d'alliance, vous osez, dis-je, lui reprocher que
ces manifestations genereuses ont des motifs caches d'ambition et
d'interet, que ces manifestations ne sont qu'un honteux calcul, et que
nous sommes venus parmi vous avec des projets de conquetes, avec
la pensee de profiter du premier moment favorable pour vous imposer
par les armes un pouvoir que vous ne voulez pas reconnaeitre, un
pouvoir que vous ne voulez pas accepter. Non, Messieurs, telle n'est

von mir, nach den ausgezeichneten Reden, die Sie angehört, vor Ihnen
das Wort zu nehmen; allein während Deutschland wieder erwacht, wäh-
rend Sie mit begeistertem einstimmigem Freudenruf die Morgenröthe
der aufkeimenden Freiheit begrüßen, fühle ich das Bedürfniß, einige
Worte im Namen Frankreichs zu Ihnen zu sprechen. Dies Bedürfniß
fühle ich um so lebhafter, da mein Vaterland auf dieser Tribüne ver-
kannt wurde, und ich es Frankreich, welchem anzugehören mein Stolz ist,
schuldig bin, die Gefühle, die dasselbe beleben, hier auszusprechen. Und
hat es nicht selbst diese Gefühle ausgesprochen, durch die große Zahl
seiner Kinder, die sich hier zur Feier des festlichen Tages versammelt
finden, der die Wiege Eurer Freiheit und der heiligen Verbrüderung der
Völker seyn wird? Hat es nicht gezeigt, wie groß seine Sympathie für
Euch ist, da trotz der Hindernisse, die Eure Regierung ihnen entgegen-
setzte, mehrere seiner Bürger gekommen sind, Euch die Fahne aufpflan-
zen zu sehen, welche Eure Unabhängigkeit, die Fahne, welche Eure
wiege Freiheit proklamirt.
Und Ihr wagt es, auf dieser Tribüne, von der herab man nur
Worte des Friedens und der Einigung vernehmen sollte, Ihr wagt es,
sage ich, Frankreich den Vorwurf zu machen, daß dieses edle Entgegen-

lorsque vous saluez par des transports unanimes d’acclamation l’aurore
de sa liberté naissante; j’éprouve le besoin de vous dire quelques
mots au nom de la France. Ces besoin est d’autant plus vivement
senti que ma patrie a été méconnue sur cette tribune, et que je dois
à cette France à la quelle je me sens fier d’appartenir, de venir ex-
poser ici les sentimens qui l’animent. Et ne les a-t-elle pas exprimés
elle mêmé ces sentimens lorsqu’un si grand nombre de ses enfans se
trouvent ici rassemblés pour célébrer cette journée solennelle d’où
datera votre liberté et la sainte-alliance des peuples? N’a-t-elle pas
montré combien est grande pour vous sa sympathie lorsque plusieurs
de ses citoyens sont venus, malgré les entraves que leur a opposé
votre gouvernement, pour vous voir arborer le drapeau qui proclame
votre indépendance, le drapeau qui proclame votre éternelle liberté?

Et vous osez sur cette tribune, d’où ne devraient descendre que
des paroles de paix et d’alliance, vous osez, dis-je, lui reprocher que
ces manifestations généreuses ont des motifs cachés d’ambition et
d’intéret, que ces manifestations ne sont qu’un honteux calcul, et que
nous sommes venus parmi vous avec des projets de conquêtes, avec
la pensée de profiter du premier moment favorable pour vous imposer
par les armes un pouvoir que vous ne voulez pas reconnaître, un
pouvoir que vous ne voulez pas accepter. Non, Messieurs, telle n’est

von mir, nach den ausgezeichneten Reden, die Sie angehört, vor Ihnen
das Wort zu nehmen; allein während Deutſchland wieder erwacht, wäh-
rend Sie mit begeiſtertem einſtimmigem Freudenruf die Morgenröthe
der aufkeimenden Freiheit begrüßen, fühle ich das Bedürfniß, einige
Worte im Namen Frankreichs zu Ihnen zu ſprechen. Dies Bedürfniß
fühle ich um ſo lebhafter, da mein Vaterland auf dieſer Tribüne ver-
kannt wurde, und ich es Frankreich, welchem anzugehören mein Stolz iſt,
ſchuldig bin, die Gefühle, die daſſelbe beleben, hier auszuſprechen. Und
hat es nicht ſelbſt dieſe Gefühle ausgeſprochen, durch die große Zahl
ſeiner Kinder, die ſich hier zur Feier des feſtlichen Tages verſammelt
finden, der die Wiege Eurer Freiheit und der heiligen Verbrüderung der
Völker ſeyn wird? Hat es nicht gezeigt, wie groß ſeine Sympathie für
Euch iſt, da trotz der Hinderniſſe, die Eure Regierung ihnen entgegen-
ſetzte, mehrere ſeiner Bürger gekommen ſind, Euch die Fahne aufpflan-
zen zu ſehen, welche Eure Unabhängigkeit, die Fahne, welche Eure
wiege Freiheit proklamirt.
Und Ihr wagt es, auf dieſer Tribüne, von der herab man nur
Worte des Friedens und der Einigung vernehmen ſollte, Ihr wagt es,
ſage ich, Frankreich den Vorwurf zu machen, daß dieſes edle Entgegen-
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Zitationshilfe: Wirth, Johann Georg August: Das Nationalfest der Deutschen zu Hambach. Heft 1. Neustadt, 1832, S. 50. In: Deutsches Textarchiv <https://www.deutschestextarchiv.de/wirth_nationalfest01_1832/58>, abgerufen am 29.04.2024.